Inventaire
Voici maintenant un inventaire des mines de fer ayant été ouvertes en Lorraine.
Cette liste reste approximative, il y a des trous, peut être des doublons, les dates sont celles que j'ai pu lire, souvent elles ne concordent même pas entre deux documents, on lit plusieurs dates, et il faut faire le choix entre les dates de concessions, les dates d'ouvertures et les dates de fonçages. Les mines sont très vieilles, cela complique d'autant le travail de recherche, parfois on évoque un nom, mais sans en dire plus.
Cette liste est classée par région comme telle :
- Le nom de la mine.
- Le nom de la commune.
- Les dates d'ouvertures et fermetures.
- Le type d'accès.
Meuse
Mine d'Amermont-Dommary
Commune : Bouligny
Date : 1909-1985 (31/12/1985)
3 chevalements
Cette mine cumule plusieurs particularités :
- C'est la mine la plus à l'Ouest. Le village comprend deux mines.
- C'est la mine la plus profonde, -280m.
- C'est l'une des mines les plus productives, on extrait 2 millions de minerai par an !
- C'est la mine avec la couche de minerai la plus épaisse avec pas moins de 12m de minerai exploitable !
- C'est aussi une des mines les plus dangereuses (au nombre d'accidents qu'il y a eu) ce qui lui a valu le nom de "Mine Rouge"
Le puits 1 est foncé en 1906 et le second suivra en 1908. C'est la société de Saintignon et de la Providence qui exploite ces puits au départ, avant la création de la société des mines d'Amermont-Domary. Un troisième puits sera foncé juste avant la seconde guerre mondiale.
Mine de Joudreville
Commune : Bouligny
Date : 1908-1985
2 chevalements
Il s'agit de la seconde mine du village. La concession appartient à la Société des Forges et aciéries du Nord-Est. Démoli en 1988, (-240m de profondeur).
Moselle
(Fermées avant 1945)
Mine de Marange Ternel
Commune : Marange-Silvange
Date : 1863-1931
Mine de Pierrevillers
Commune : Pierrevillers
Date : 1898 (date de concession)-1931
Elle fusionne en 1913 avec la mine de Marange-Silvange.
(Fermées après 1945)
Mine d'Ars sur Moselle
Commune : Ars sur Moselle
Date : 1832-?
Mine d'Aachen
Commune : Ottange
Date : 1908-1963 (??/12/1963)
Mine d'Angevillers
Commune : Algrange
Date : 1883-1979
Entrée à flanc de coteau et 1 chevalement : Puits Herrmannschacht d’Angevillers est rebaptisé Puits Armand en 1920.
(Appelée La vieille Mine, la Mine Guillaume).
On exploite la couche noire, la grise et la jaune
Le terme de colonie signifie la cité minière.
Voici les entrées de la galerie Louise (à gauche) elle servait au transport du personnel jusqu'au puits Armand, à partir de ce moment là, le puits a été fermé. Et voici l'entrée de la galerie Guillaume (à droite) qui a été la première galerie d'extraction durant l'époque allemande. Ces galeries sont désormais noyées au fond. Ces deux galeries sont des travers-bancs, elles ne rejoignaient que très profondément la couche grise après plus de 2km de galerie.
Nous voici à présent dans la mine, c'est une mine sur plusieurs niveaux, on accède aux couches par plusieurs plans inclinés mais les niveaux les plus bas sont majoritairement noyés. Il reste cependant encore beaucoup de matériel, à l'instar de ce plan incliné équipé d'une gigantesque machinerie de treuil à double poulie.
On peut voir sur la poulie du haut le cliquet ainsi que le double rainurage et enfin le collier de frein sur celle d'en bas.
Plus loin se trouve le bure d'extraction 2 encore équipée d'une cage qui est "en suspension". On peut également apercevoir le frein au niveau de la poulie. Remarquez la voie directement intégrée dans la cage.
Les galeries de roulage les plus importantes sont nommées, elles sont écrites en allemands, vestige de l'occupant et du premier exploitant. Les parallèles, sont des galeries de secours à la principale (Horizontale) et les chantiers sont juste numérotées.
Second treuil en haut du plan incliné 2 dans l'Horizontale 1, on peut voir la poulie de gauche (à la verticale) qui reçoit le câble et la poulie au centre qui la renvoie (à l'horizontale).
Le puits Pensbrunn servait à l'extraction, il a été remblayé totalement. La galerie cintrée est la jonction de l'Horizontale vers le puits
La mine est ouverte en 1900 par Carl Rochling puis remaniée en 1952 (ces deux dates sont toujours visibles)
Cette galerie dite "Galerie Charles" (Ex "Carl Stollen") servait principalement à acheminer le minerai vers l'usine de Thionville. Une usine d'enrichissement du minerai est construite à proximité. La mine est désaffectée en 1975 et les installations de surface sont démolies en 1984. Après arrêt, la galerie sert pour l'exhaure et encore aujourd'hui.
Le tunnel est en ligne droite et légèrement en pente (vers la sortie) et alterne plusieurs type de consolidations (briques, renforts métalliques, béton...)
Après presque 3km de marche nous voilà au serrement. A l'origine la galerie desservait après 5,7 km la couche grise d'Angevillers, elle passait au puits Armand et de ce fait rejoignait également la galerie Louise. Pour la future exploitation de la concession de Tressange, la galerie continuait, pour atteindre au total les 10,5km.
Derrière ce mur, le serrement, se trouve l'exhaure, elle est captée, et ressort par conduites sous la galerie jusqu'à l'extérieur où elle alimente de nouveau un ruisseau.
Mine d'Aumetz
Commune : Aumetz
Date : 1903-1942-1983 (??/07/1983)
1 chevalement
La Mine appartient à la société Belgo-Allemande Aumetz-Friede. Le puits est foncé en 1897 et mis en exploitation en 1900, il sert à l'extraction mais aussi au personnel. Le minerai alimente l'usine de Knutange qui deviendra dans le futur : la SMK. Pour cela un funiculaire aérien relie la mine et l'usine. Les installations de surface sont dynamités en 1940 puis reconstruites un an plus tard. Le carreau est remis à neuf, nouveau chevalement, molettes et machine d'extraction et on installe un concasseur au fond. La mine va alors suivre les fusions durant plusieurs années : Société Mosellane, Wendel-Sidelor et Sacilor division Lormines. En 1966 les mines de Boulange et Aumetz fusionnent pour devenir le site minier de Bassompierre. En 1970 Bassompierre et la mine de la Paix fusionne pour devenir le site minier Bassompierre-La Paix. La mine ferme malgré tout en 1983, le personnel est re-qualifié à la mine de Mairy ou aux usines Unimetal à Hayange et Sollac Florange. Le carreau devient un musée en 1989. Il est inscrit aux monuments historiques le 04 avril 1995.
Le minerai était acheminé jusqu'à l'usine de la SMK (Knutange) par transporteur aérien (.11km)
C'est une machine d'extraction Jeumont à tambour à câble rond. Le puits est équipé de deux skips pour la remontée du minerai, 550 tonnes à l'heure.
Les commandes pour la remontée et la descente sont à droite, et les freins à gauche.
Les compresseurs sont toujours en état de fonctionnement.
Voici une reconstitution d'une chaîne de fabrication de boudins d'explosifs. Les boudins sont constitués d'un tube de papier contenant de la poudre d'aluminium et de la sciure de bois. Ils étaient ensuite trempés dans l'oxygène liquide, juste avant leur enfournement dans les trous de tirs pour augmenter leur pouvoir explosif. Tout ce travail de préparation était exécute par des femmes au jour.
Juste devant on aperçoit également les bidons de transports de l'oxygène liquide. Ils étaient placés sur des lorry et transportés jusqu'au tir (Voire mine de Neufchef). N'importe quel mineur vous dira qu'il est impossible d'oublier l'utilisation de l'oxygène liquide dans la mine, d'une, de voir son front de taille "fumant" de toute part, prêt à tomber, et par son emploi et sa dangerosité, puisqu'aujourd'hui, l'oxygène liquide n'est plus du tout utilisé.
Il y a là tout les outils pour réparer le matériel de la mine, forge et menuiserie, wagonnets, marteau pilon et même une molette en bois de fonderie (Cf: Wagonnet)
L'ancienne menuiserie, comporte toutes les pièces électriques ainsi qu'un exemplaire d'un bombe V1, arme fabriqué par les allemands et rappelle surtout leur occupation dans les mines de la région, notamment à Thil (Voire à Tiercelet) durant la seconde guerre mondiale.
Il s'agit du puits François, sur l'ancienne concession du même nom. Ce puits servait pour l'aérage, il est toujours ouvert, pour la vérification des chantiers en souterrain. A proximité un pompage actif de l'ennoyage est effectué pour alimenter le syndicat Eau Fensch-Lorraine. En période hivernal le puits est fûmant de toute beauté.
Mine de Boulange
Commune : Boulange
Date : 1903-1969 (30/09/1969)
1 chevalement
Appelée à ses début la "Grube Reichsland", le puits est foncé en 1899 et son exploitation débute en 1903 par la société Reischland. Le puits atteint la profondeur de -222m. On exploite la couche grise.
Voici le carreau de la mine de Boulange (Cf : 1ere photo), l'ensemble est toujours debout presque complet mais totalement abandonné. On peut encore apercevoir les bureaux, la lampisterie et la salle des pendus (Cf : 2eme photo).
Notez les passages de câbles sur le bâtiment d'extraction (Cf: Puits 1). Le puits est sécurisé et protégé, on surveille encore son ennoyage. Il y a une impossibilité de construire tout autour de la ville dû aux risques miniers.
Un reste du transport aérien qui rejoignait l'usine de la Paix à Knutange, il reste également un vestige à Tressange (voir à Mine Ferdinand).
Mine de Burbach
Commune : Algrange
Date : 1893-1973 (31/12/1973)
Sur l'ancien carreau de mine les anciens bâtiments sont très reconnaissables, ils servent aujourd'hui d'habitations, l'entrée de la mine est située près de la maison bleue, à gauche. (Cf : avant dernière photo)
Il s'agit d'une ancienne poudrière.
Mine de Bure
Commune : Bure
Date : 1931-1973
2 chevalements
Appelée également Mine Gustave Wiesner du nom de la concession.
Le puits 1 servait à l'extraction du minerai, à l'aide de skips, le puits 2 servait pour le personnel, par cages de 20 mineurs. Le puits 2 est démoli le 23 décembre 1980 et le puits 1 le 13 janvier 1981. Le terrain est aujourd'hui désert il ne reste plus rien du tout. En 2012 le terrain est déjà pleinement construit par une nouvelle résidence.
Mine du Conroy
Commune : Neufchef
Date : 1700-1989
Le carreau est vide, actuellement un agriculteur y entrepose son matériel.
Mine de Hayange
Commune : Hayange
La Galerie de Moyeuvre est datée de 1856, c'est une entrée moderne et très travaillée. Elle est surplombée d'un bâtiment servant de bureau avec l'entrée à gauche et la sortie à droite. Il s'agit de l'entrée principale de la mine d'Hayange/Moyeuvre.
Cette galerie annexe donne dans la couche brune, mais elle est rapidement noyée.
Ce bâtiment est daté de 1908 au fronton.
La galerie de Bellevue est datée de 1909, c'est une longue galerie qui rejoignait visiblement la galerie de Moyeuvre, profondément sous le massif.
Cette partie de la mine est petite, on voit bien qu'il s'agit d'une vieille mine, il s'agit de longues galeries qui desservent souvent des culs de sac. Les quelques zones instables ont déjà été complètement remblayées.
La galerie principale est montante et passe au dessus, d'une autre galerie, en dessous celle-ci est fortement consolidée. Tout près il reste un beau rangement à explosifs.
Ces galeries concrétionnées sont magnifiques par leur contraste de couleurs.
Nous voici derrière l'entrée, notez que d'un côté uniquement se trouve un passage qui longe toute la galerie, sûrement destiné au personnel.
Vers la côte 500, nous retrouvons plusieurs écritures des derniers mineurs d'ici, datées principalement de 1938-1939, et quelques mètres plus loin, la galerie s'arrête sur un effondrement.
Mine Eduard Stollen
Commune : Volmérange les Mines
Date : 1903-?
Là aussi en matière d'entrée de mine, la suprématie allemande est présente.
Cette locomotive Alsthom MF112 était utilisée à la mine de Moyeuvre.
Mine Ferdinand
Commune : Tressange
Date : 1960-1982, fermé en 1995, démoli en 2006.
1 Tour d'extraction
Il s'agit du dernier puits foncé, de l'avant dernier puits en activité et enfin de la seule tour d'extraction dans tout le bassin, elle est équipée de skips (première remontée le 08/08/1961). Au fond il n'y a plus aucun rails (trackless) tout le chargement se fait par chargeuses, puis par convoyeurs vers un premier concasseur, avant de remonter par skips.
Trois couches de minerai de fer ont été exploitées au niveau du stot de Tressange, les couches brune, grise et jaune, séparées l’une de l’autre par un intercalaire marneux de 7 m environ.
D'abord Appelée SMF (Société Minière Ferdinand), puis Mine Ferdinand, elle passe sous le joug de l'ARBED (Société Minière des Terres Rouges) en 1972 à l'initiative des De Wendel qui leur cède la totalité de la concession. Elle devient alors la mine la plus importante en terme d'extraction. Malgré tout on la connaît aussi plus souvent sous le nom de : mine de Tressange.
Alors que le minerai rejoint les usines Luxembourgeoises par wagons au jour, en 1981 éclate un conflit avec la SNCF qui fait cesser ce transport. Il est décidé de faire sortir le minerai directement à la mine Montrouge, au plus près du Luxembourg, cela représente près de 10 kilomètres de galeries en souterrain (12 mois de travaux). En 2005 c'est l'arrêt définitif des pompes au fond, les galeries sous Tressange et Ludelange seront ennoyées l'année suivante, puis Bure et les eaux ressortiront à Knutange en 2008 (Voir à Galerie de la Paix).
Il reste seulement le bâtiment des mineurs (Bains-douches et ateliers) actuellement repris par une société.
Mine de Fontoy
Commune : Fontoy
Date : 1890-1952
La concession de mine est accordée à Gabriel et Bergenstahl, son exploitation commence dés 1890. Après annexion allemande, c'est la Société des Mines et Usines de Rédange Dilling qui en prend le contrôle. En 1940 l'armée allemande s'en sert comme usine de montage des V1. Après la guerre l'exploitation reprend jusqu'en 1952.
Le réseau de Fontoy est assez développé, cela ne parait pas à première vue, la mine exploitait trois couches : la rouge, la grise+jaune et la noire. la partie visitée est sacrément réduite a cause des effondrements. C'est d'ailleurs un fait, c'est en très mauvais état dû à l'ancienneté des travaux et des techniques d'époque. Tout semble tenir en équilibre, les renforcements sont rouillés, et les blocs tiennent en lévitation au dessus.
L'une des plus belles entrées, selon moi encore visible, on y voit toute la beauté de construction allemande pour ses édifices miniers. Il y avait autrefois une horloge au centre en haut, un petit office au centre, et de chaque côté donc, l'entrée et la sortie des berlines. Des travaux sont en cours afin d'aménager un sentier de découverte qui passe devant la mine, cela va redonner vie à cette entrée qui a longtemps été cachée par la végétation (2011).
Ces entrées donnaient accès à la couche noire.
On a l'impression que tout s'est arrêté brusquement. Ces berlines ne sortiront plus jamais.
Il reste quelques vestiges intéressants, notamment ces détonateurs qui proviennent de la poudrière située au dessus à l'extérieur et qui se serait effondrée dans la mine.
Et voici la très belle gare de triage encore équipée de tous ses rails.
Au détour d'une galerie se trouve un petit bure assez esthétique avec sa molette et au fond son cuffat. Tout juste à côté se trouve la salle qui devait accueillir le treuil permettant la translation du cuffat. Cela donnait dans la couche noire.
La seule trace allemande encore visible réside dans cette indication de sortie (Cf: Ausgang).
Il est plutôt assez rare de voir autant de boisages toujours en place, cette galerie accueille en particulier un petit quai au départ avant de s'effacer. Au fond une véritable "forêt" de boisages témoigne de l'importante quantité utilisée lors du fonçage d'une galerie.
Mine de Franchepré (Galerie de Wendel)
Commune : Moyeuvre
Date : 1881-?
Appelée aussi "Gross Mövern"
Un tunnel relie la mine de Franchepré à celle de Joeuf après son absorption.
Une belle entrée, avec un haut gabarit datée à son front de 1925, elle a été ré-utilisée en galerie d'exhaure après l'ennoyage du bassin sud, d'où l'utilisation de ce canal.
Mine du Haut-Pont
Commune : Fontoy
Date : 1892-1966
Appelée Mine Karl Lueg (du nom de son directeur) elle est reprise par la société d'Hagondange en 1919, avec la fin de l'annexion allemande, puis en 1924 par les De Wendel qui la rachète et la renomme Mine du Haut-Pont. En 1929 elle est reliée par une galerie à la mine d'Hayange, le minerai extrait alimente alors les hauts fourneaux d'Hayange.
L'entrée est datée de 1897. Les anciens bureaux de la mine servent aujourd'hui d'école, l'entrée toujours visible servait au personnel (la 3ème photo) alors que le minerai sortait par l'autre entrée (1ère photo) .
Mine de Havange
Commune : Fontoy
Date : 1898-1983 (28/07/1983)
La concession est attribuée en 1874 mais l'exploitation débute en 1898 par la Fentscher Hüttenge Friede de Knutange. Après l'annexion allemande, la mine est attribuée à la SMK, puis la SMS et enfin Wendel-Sidelor. Elle exploite la concession "Bassompierre", une nouvelle entrée à flanc de coteau est ouverte a Fontoy. La production s'arrête en 1983, elle sert ensuite au pompage d'exhaure, qui prend fin en 2008.
Il s'agissait du puits d'extraction de Havange (-110m), aujourd'hui l'ensemble est noyé. Il reste un accès aménagé qui sert pour la vérification.
Il s'agit d'une autre entrée pour la mine de Havange.
Mine d'Hettange-Grande
Commune : Entrange
Date : 1902-1979 (31/07/1979)
Appelée aussi "Mine Charles Ferdinand"
La concession est accordée en 1898 à Karl Ferdinand Von Stumm. Elle alimente tout naturellement les hauts fourneaux d'Uckange.
L'accumulateur à minerai est le seul vestige.
Mine d'Heydt
Commune : Rédange
Date : 1873-1966
Mine Ida
Commune : Sainte Marie aux Chênes
Date : 1916-1972 (31/12/1972)
2 chevalements
Elle alimente l'usine d'Uckange par transporteur aérien à partir de 1971.
Le carreau est ré-utilisé par plusieurs entreprises. Seul reste le symbole minier en fronton sur le bâtiment ainsi que la date 1914-1916. Difficile de savoir qu'il y avait une mine ici.
Ce bâtiment servait de bâtiment d'extraction pour les deux chevalements (on y voit encore les passages de câbles). Derrière les chevalements se trouvait un accumulateur à minerai et le transporteur aérien.
Mine Ida-Amélie
Commune : Boulange
Mine Kraemer
Commune : Volmérange les Mines
1906-1978 (31/12/1978)
La concession est accordée aux Ets Kraemer de Saint Ingbert (Allemagne) le 1er Aout 1873. A sa fermeture on extrait à peu près 30 tonnes par jour grâce à 150 mineurs. Il ne reste absolument plus rien à ce jour.
Mine Langenberg
Commune : Volmérange les Mines
Date : 1874-1963 (31/07/1963)
La mine fait partie de la Société des Mines de Rochonvillers, 120 000 tonnes sont extraites en 1922.
L'entrée est datée de 1946.
Mine de Moyeuvre
Commune : Moyeuvre
Date : 1834-1995 (1993 arrêt de l'exploitation, 1995 fermeture définitive)
En 1967 les mines de Moyeuvre fusionnent avec celles de Joeuf, des galeries de jonction sont creusées.
La galerie d'Hayange est datée de 1857.
Un ancien pont (démoli aujourd'hui) enjambait la route et permettait alors de rejoindre cette entrée (Cf: Mine de Moyeuvre) depuis les bureaux de la mine (démoli également).
La mine de Moyeuvre est une mine immense (sous le Tréhemont), elle rejoignait la mine de Rosselange (Bois de Rosselange) et la mine du Pérotin mais aussi Hayange au Nord.
Cette entrée rejoint la mine de Moyeuvre dans la partie la plus à l'Ouest. Il semblerait qu'il existait une autre entrée juste à côté.
Il existerait encore une galerie partant souterrainement de la cité Wendel vers la cité Emile Bauret au plus haut, en tant que sortie.
Il s'agit d'un beau puits d'exhaure servant à la mine de Moyeuvre, il sert de 1853 jusqu'en 1935.
Peu importe où que vous soyez en Lorraine, vous en verrez partout : sur les clôtures, sur les fenêtres ou dans les bois, il en reste beaucoup, ouvrez l'oeil et vous ne verrez que ca, les fleurets, ont été implantés absolument partout !
Mine de Neufchef
Commune : Neufchef (Hamevillers)
Date : 1820-1988
Devenu le musée des Mines de Fer en 1990.
Il y a encore une autre entrée à la droite de l'entrée principale.
Mine Orne
Commune : Moyeuvre
Date : 1870-?
Appelée aussi "Mine des Belges"
Détail amusant, les barreaux des fenêtres sont en fait des fleurets.
Il s'agit d'abord de la sortie d'exhaure de la mine Orne, puis elle est devenue station de pompage. Elle est aujourd'hui totalement à l'abandon.
Mine d'Ottange I
Commune : Ottange
Date : 1900-1971
Voici ce qui reste de l'entrée d'Ottange I, il y avait deux bouches d'entrées. Détails amusant, ces rails (Cf : Berline) sont annotés de l'inscription Belval.
Mine d'Ottange II
Commune : Ottange
Date : 1923-1966 (30/06/1966)
Entrée à flanc de coteau et 1 chevalement
Il s'agit des ruines de l'ancien puits d'extraction qui était surmonté d'un chevalement. Il y a également un puits d’aération situé un peu plus haut. On pouvait également rentrer dans la mine par ici par une entrée à flanc de coteau, dite "galerie plongeante". Aujourd'hui une nouvelle résidence s'est construite aux abords du puits.
Mine d'Ottange III
Commune : Ottange
Date : 1900-1971
Entrée à flanc de coteau et 1 chevalement
Derrière toute cette végétation se trouve l'entrée de mine. La voici défrichée. Il s'agit de l'entrée du personnel.
Mine Pauline
Commune : Montois la Montagne
Date : 1903-1969
1 chevalement
Elle alimente les Hauts Fourneaux de Rombas.
Le carreau est abandonné et vandalisé, c'est très vide. Mis à part le bâtiment d'extraction et la partie électrique il ne reste plus grand chose.
Mine de Pérotin
Commune : Moyeuvre
Descenderie
Le terrain est absolument désert aujourd'hui, l'accès depuis la route est même condamné.
Mine de Ranguevaux
Commune : Ranguevaux
L'entrée n'existe plus depuis 2013, une maison s'est construite un peu au dessus, dommage le temps d'y aller et c'était trop tard...
Mine de Redange
Commune : Redange
Date : 1888-1982
Appelée aussi "Grube Redingen"
Mine de Rochonvillers
Commune : Algrange
Date : 1882-1981 (31/10/1981)
Appelée aussi "Pennsbrunn"
La Société des Mines de Rochonvillers est fondée par Henry Couriot, par amodiation du 31 Mars 1920, précédemment exploitée par les Krupp. En 1922, 328 000 tonnes de minerai sont extraites.
Sur le carreau on y trouve les douches, vestiaires et les services administratifs. Chose importante pour qu'elle soit soulignée, ces bâtiments en béton armé, sont l'oeuvre de monsieur Albert Caquot. Après sa fermeture, un centre équestre s'est installé pendant un temps sur le site, aujourd'hui, il est totalement abandonné et vandalisé.
L'entrée de mine fait une vingtaine de mètres difficilement accessible puis la galerie continue sur une cinquantaine de mètres, avant de finir sur un effondrement.
Le minerai était extrait par l'entrée de mine présente sur le carreau durant des années, avant de sortir ensuite au jour à Rochonvillers. Il était acheminé par téléphérique jusqu'à Ottange, puis par wagons SNCF, sur une voie privée jusqu'à Rumelange au Luxembourg. Et enfin vers l'usine mère, la Société Métallurgique et Minière de Rodange-Athus, en Belgique. (Sources : Service Départemental d'Archives de la Moselle)
Mine de Roncourt
Commune : Roncourt
Date : 1903-1992 (31/12/1992)
Détruit en 1995
1 chevalement C'est le même chevalement que Simon 1
Mine de Rosselange
Commune : Rosselange
Date : 1857-?
Il y a deux mines à Rosselange :
- La première Appelée "Willkomen-Rossligen" ou "Mines des Belges" (Car il y a une majorité de belges tout simplement, 43 sur 132). Elle est ouverte en 1870.
- La mine du Bouswald. Une jonction, ordonnée par les De Wendel, est creusée depuis la mine de Moyeuvre.
Derrière l'entrée de garage se trouvait une entrée, on distingue l'un des bords en haut (Cf: Ancienne entrée).
Mine Saint Michel
Commune : Audun le Tiche
Date : 1902-1997 (31/07/1997)
2 chevalements et 1 descenderie
Sur le flanc du Katzenberg deux autres entrées existaient, celle de Magery et celle de l'Hopital (Montrouge).
Elle fait partie des mines françaises de la La Société Minière des Terres Rouges
En 1902 deux puits vont être foncés sur le carreau de la mine Saint Michel, le premier pour la descente des hommes et le second (celui encore visible) pour le matériel et l'extraction. Le transport du minerai se fait par voie de chemin de fer jusqu'à l'usine, mais par souci de rentabilité, un nouveau puits est foncé, près de l'usine, dés 1906, afin de pouvoir évacuer la production directement par ici. Et en 1907 des galeries souterraines sont creusés pour rejoindre le puits 2 au puits 3 qui atteint -80m de profondeur.
Il y a donc trois puits :
- Saint Michel 1
- Saint Michel 2
- Saint Michel 3
En 1966 une descenderie est creusée pour permettre aux véhicules d'accéder à la mine, le carreau ne sert plus qu'aux mineurs pour la descente, la production est remontée par la mine Montrouge (Galerie de l'Hopital). La fin des hauts fourneaux de Belval signe l'arrêt de la mine. Cependant au fond, on pompe encore les eaux d'exhaure.
C'est le plus ancien puits de mine concernant l'extraction du minerai de fer en France, (et toujours visible) il est plus que centenaire. A l'emplacement du puits 3 se trouve aujourd'hui un garage Peugeot. La dernière mine par puits fût la mine Ferdinand (tour d'extraction) qui était situé à Tressange, elle fût démolie en 2006.
Le chevalement, seul rescapé, pendant Les travaux de démolition du bâtiment de la recette en 2015. Les autres bâtiments du carreau avait déjà été démoli en 2013.
Entrée dite Magery en rapport à Jules Magery (1840-1907). Entrée empruntée uniquement par les mineurs, il fallait alors descendre approximativement 550 marches pour rejoindre la mine. Pendant la seconde guerre mondiale, les prisonniers russes, descendaient par ici pour accéder aux ateliers "de montage et finition" des fusées V2 que l'armée avait prévue d'installer ainsi qu'une rampe de lancement.
Ce premier bâtiment en particulier, formant le début du coron est daté de 1926 sur le côté.
La galerie dite de l'Hopital servait quand a elle à la remontée du matériel vers l'atelier de réparation.
Sous les grilles, la descenderie de l'usine, le minerai ressortait par bande transporteuse depuis la mine.
Mine Saint Paul
Commune : Rombas
L'entrée est difficile car elle perdue en forêt. Elle jonctionait au sud avec la mine Orne et la concession de Lorraine.
Mine Sainte Barbe
Commune : Algrange
Date : 1883-1983 (28/07/1983)
Ancien nom "Mine Moltke" et "Sainte Barbe"
La concession exploitable est de 825Ha. Elle prend son nom de Sainte Barbe en 1958. Puis en quelques années c'est la succession de regroupements :
En 1966 la mine fusionne avec celle de Havange pour former la mine de "La Paix". Deux ans plus tard la mine passe sous le contrôle De Wendel Sidelor. Elle fusionne avec la mine Bassompierre en 1970. En 1974 la mine est acquise par Sacilor, puis Lormines quatre ans plus tard. Finalement 1983 c'est la fermeture, le personnel est reclassé à la mine d'Hayange ou aux usines Sollac.
Tout a disparu ou presque, seul ce bâtiment (ancien bureau) marqué de l'emblème minier est encore debout.
Cette fresque longue de 100m est l'oeuvre de Greg Gawra, elle retrace toute la vie des mineurs, et des quatre mines qu'a compté la ville d'Algrange.
Mine Sainte Marie
Commune : Sainte Marie aux Chênes
Date : ?-1971
Mine Victor
Commune : Nilvange
Mine de Witten I et II
Commune : Algrange
Meurthe et Moselle (Nord)
Mine d'Anderny-Chevillon
Commune : Tucquegnieux
Date : 1907-1984 (??/11/1984)
2 chevalements et 1 descenderie
Il ne reste plus rien sur le carreau si ce n'est l'entrée de la mine.
Mine d'Auboue
Commune : Auboue
Date : 1901-1948
3 chevalements.
La mine appartient à la SA de Pont à Mousson. Elle est exploitée par Lormines (dernier exploitant). Elle est malheureusement plus connue, depuis 1996, par des affaissements de terrain provoqués par des effondrements d'anciennes galeries. Ce qui n'était que des bruits anormaux au départ ce sont transformés en fissures et finalement en affaissement de plus de 2,50m. La rue de Metz est rapidement bouclée et vidée de ses habitants.
L'usine sidérurgique et la mine sont installés sur le même carreau.
Mine d'Aubrives-Villerupt
Commune : Villerupt
Date : 1870-1962 (01/12/1962)
Mine de la Société Aubrives-Villerupt appartenant à l'usine du même nom.
Mine de Bazailles
Commune : Bazailles
Date : 1932-1981 (??/06/1981)
2 chevalements
Les travaux de forage commencent en 1929, en 1931 les premières cités sont finies et la première exploitation débute en avril 1932. La totalité des bâtiments est achevé en 1934. Fait plutôt rarissime pour qu'il soit signaler, le bâtiment de la recette accueille les bureaux et laboratoires au rez de chaussée, les bains douches au premier étage et surtout une piscine au second ! Elle est ouverte en 1954. Il ne reste actuellement que quelques bouts de carrelages. En 1955 le puits 2 destiné à l'extraction est terminé. Le puits 1 sert alors uniquement au personnel.
Trop peu connu le site est à mon sens l'un des plus beaux au niveau architectural. L'ancien bâtiment servant de magasin d'outillage est actuellement utilisé par une société.
L'état de l'accumulateur est plutôt préoccupant, il est prêt à tomber... Le stockage du minerai était situé en haut, les wagons passaient en dessous pour se remplir.
Le plus beau est sans doute ce bâtiment qui sert d'extractions au deux puits. Il sert de grange a foin aujourd'hui, il reste encore le pont roulant à l'intérieur.
L'usine d'enrichissement du minerai date de 1962.
Mine du Bois
Commune : Rehon
Mine de Micheville-Bréhain
Commune : Thil
Date : 1896-1981 (??/03/1981)
La surface exploitable est constituée des concessions de :
- Micheville (400ha)
- Bréhain (373ha)
La concession de Micheville est attribuée en 1874 aux aciéries de Micheville, et celle de Bréhain en 1886.
On accède à la mine par un travers banc de 665m qui donne accès aux premières galeries, peu intéressantes. Plus loin la galerie file tout droit en direction de Fillières et dessert chaque quartiers de chaque côté. Malheureusement toute cette partie là est entièrement noyée. La mine envoyait tout son minerai à l'usine de Micheville, par le biais d'un tunnel qui traversait la route de Thil et le massif (voir à Tunnel de Micheville).
Bien que la mine de Tiercelet soit proche, elle n'a jamais été mise en relation avec celle de Bréhain.
Merci au propriétaire, de nous avoir permis de visiter cette mine.
Depuis la longue galerie de roulage, le premier quartier donne directement sur une première poudrière plutôt esthétique, où se trouve encore quelques coffres creusés directement dans la paroi.
L'accès à la poudrière est fermée par une porte et une grille, entre les deux la galerie serpente, la poudrière est un endroit qui doit être restreint et à l'écart du réseau.
Ce chariot, c'est du bricolage, notamment pour le faire avancer plus facilement.
Voici la seconde, c'est la même...juste quelques mètres plus loin.
A mi chemin, une salle des pompes toute vide, il reste au fond l'emplacement des transformateurs. Sous la salle à droite un grand réservoir d'eau d'où sort un tuyau.
Il était écrit "Vive Pompidou" sur cette porte.
Sur les murs il reste des dessins mais pas toujours évident de les déchiffrer.
Juste au dessus du dernier on peut lire la signature d'un certain "Valenti Angel" avec ces dates : 09/05/1927-22/02/1945.
Après 1km280 précisément, début du noyage, fin de la balade.
Mine de la Côte Rouge
Commune : Hussigny-Godbrange
Exploité à ciel ouvert.
Date : ?-1935
Mine du Coulmy
Commune : Longyw / Mont Saint Martin
Date : 1866-1983 (??/07/1983)
Commune : Mont-Saint-Martin
La mine de Longwy / Mont Saint Martin comprenait 4 concessions : Coulmy, Romain, Longwy et Mont Saint Martin.
C'est une grande minière qui se divise en deux secteurs : la première est une partie basse, visiblement ancienne, qui se développe sur un réseau de taille moyenne, et une seconde partie beaucoup plus moderne, plus haute et surtout beaucoup plus vaste mais désespérément vide.
Cette première partie est un réseau structuré en galerie très longues. On a vite fait de se perdre car il y d'innombrables intersections. Globalement les galeries sont sans issue ou se terminent sur de l'effondrement. On peut tout de même voir qu'il y a eu un réseau ferroviaire important, mais il ne reste absolument plus rien.
Voici l'entrée dans la partie la plus grande.
C'est nettement différent, les galeries sont plus confortables dans leurs dimensions facilitant l'utilisation d'engins industriels plus lourds. L'unique galerie de roulage fait presque 2km et dessert une trentaine de chantiers, mais une majorité ont été foudroyés ou sont globalement vides.
Presque vers le fond, les galeries se séparent, cela devient plus chaotique, et nous sommes obligés de faire demi tour à cause d'un manque d'air, les galeries sont gazées, rien ne laisse entrevoir ce gaz malgré que les galeries continuent a perte de vue. Même après plusieurs détours, ce problème est systématique, il n'y a rien à faire et nous n'en saurons pas plus. Attention le risque est réel et ne prévient pas, nous avons mesuré des taux très bas qu'il n'est pas possible de supporter à long terme.
Cette porte est la jonction avec la concession du Coulmy.
Dans la concrétion le pistolet de Vincent est toujours là !
Dehors, il y avait deux sorties, plus aucune n'est praticable aujourd'hui.
Mine de Droitaumont
Commune : Jarny
Date : 1908-1986 (20/01/1986)
2 chevalements
La concession appartient à la société Schneider qui deviendra plus tard une filiale du groupe du Creusot. Les travaux de surface débutent en 1907, ceux du fonçage des deux puits l'année suivante, et ce n'est que deux ans plus tard que l'on remonte les premières berlines de fer. Les deux chevalement sont identiques à leur début. Seul le puits 2 sera modernisé en tour d'extraction en 1962. On atteint la profondeur de -230m. La mine de Droitaumont est connue pour avoir le minerai le taux le plus riche en fer, à peu près 35%. Début de l'année 1986 c'est la fin de l'exploitation et en 1989 les deux chevalements sont déjà ferraillés.
Mine d'Errouvile
Commune : Crusnes
Date : 1912-1973 (??/07/1973)
3 chevalements
La concession est instituée en 1897 et appartient à la société des Mines d'Errouville. Deux puits sont foncés à Crusnes et le troisième à Errouville.
Aujourd'hui il ne reste plus qu'un seul chevalement, le puits Errouville 2, c'est le seul qui soit en pierre et encore debout, à ce titre il doit être considéré comme un témoin unique du patrimoine minier Lorrain.
Dans cette fresque toute la vie de la mine est représentée. Et on y voit bien les deux chevalements.
Cette église est dédiée à Sainte Barbe, patronne de tous les mineurs, elle fût édifiée entre 1938 et 1939 par la société De Wendel. Elle est entièrement en fer, sans aucune vis, ni soudure, ce qui en fait un monument religieux unique. Au fil des années, l'ensemble s'est dégradée avec la corrosion, aujourd'hui elle a complètement été repeinte d'une couleur bleue (elle est couleur rouille en dessous, à voir sur la fresque).
L'inscription "Sancta Barbara Ora Pro Nobis" signifie "Sainte Barbe priez pour nous".
Mine du Fond de la Noue
Commune : Homécourt
Date : 1895-1981 (01/02/1981)
2 chevalements
En 1950 cette mine est la plus automatisée de Lorraine. Elle appartient à la Société Vezin-Aulnoy.
L'un des chevalement se situait à l'emplacement du bâtiment blanc, et l'autre était "dans la cour" plus bas.
Mine de Giraumont
Commune : Giraumomnt
Date : 1921-1978
2 chevalements
SMG (Société des Mines de Giraumont)
Mine d'Hussigny
Commune : Hussigny-Godbrange
Date : 1878-1978
Arrêt au fond en 1954, puis exploitation de 1957 à 1967 à ciel ouvert, reprise en souterrain et arrêt définitif en 1978
Fait rare pour qu'il soit souligné, cette mine est géré par l'association AHI (Association d'Histoire Industrielle), qui organise quelques visites pendant l'année. Ici c'est la vraie mine qui est montrée, tout est reste tel quel, et tout est en état de marche.
Un beau monument qui rend hommage aux hommes du fer.
Mine de Jarny
Commune : Jarny
Date : 1909-1983 (03/12/1983)
2 chevalements
La concession appartient à la Société des Hauts Fourneaux de Maubeuge-Nord.
Mine de Joeuf ou du Grand Fond
Commune : Joeuf
Date : 1896-1968
2 chevalements
C'est le premier puits foncé dans le bassin (1892-1894)
Il ne s'agit que d'une sortie d'exhaure.
Mine de la Mourière
Commune : Piennes
Date : 1910-1967
2 chevalements
La concession appartient à la Société des Hauts Fourneaux et aciéries de Pompey (1900).
Mine de Landres
Commune : Landres
Date : 1905-1968 (31/12/1968)
2 chevalements
La concession appartient à la Compagnie des aciéries de Micheville (Puits de Micheville), la profondeur atteinte est -220m. En 1951 c'est Sidélor qui en est le propriétaire. Le puits est démoli en 1974.
Mine de Lexy
Commune : Lexy
Mines de Longlaville
Commune : Longlaville
Mine de Mairy
Commune : Mainville
Date : 1958-1992 (30/06/1992)
1 chevalement
La concession est accordée à la société des Hauts Fourneaux de Pont-à-Mousson en 1899, pourtant la mine démarre réellement son aménagement dans les années 1950. Le puits descend à -251 mètres. Le chevalement est abattu le 16 avril 1994.
Il s'agit du bâtiment d'extraction, où se trouve également les douches. La petite lucarne au milieu du bâtiment est le passage de câbles.
Triste souvenir puisqu'il reste "accroché" autour d'un arbre la molette du chevalement.
Mine de Mexy
Commune : Longwy/Mexy
Il s'agit de la mine de Mexy, on a exploitée ici la couche grise, la seule d'exploitable. La concession est instituée en 1866 pour 230 hectares. Elle a une puissance de 2,20m de hauteur aux entrées, pour tomber à 0,50cm au fond. Le minerai est d'une couleur marron foncé dés l'entrée puis varie au gris bleuâtre vers le fond. Elle alimente en minerai les hauts fourneaux de Senelle, en 1867 elle double sa production par rapport à l'année passée avec 42 600 tonnes extraites.
Au début de la galerie, il y a déjà de l'eau...et il y en aura jusqu'au bout. On remarque que le niveau de l'eau est déjà monté beaucoup plus haut.
Après quelques mètres la galerie est joliment voûtée, plus loin il y a même quelques arches, c'est très esthétique. Puis la galerie bifurque sur la gauche et file ensuite tout droit, sans fin, il n'y a rien à décrire, si ce n'est que c'est aujourd'hui, une galerie d'exhaure.
Voici un aspect global de l'unique galerie. C'est monotone, en plus de marcher dans l'eau, c'est fastidieux. Il n'y a rien. Vers 1000, pour corser le tout, la galerie se rétrécie aussi bien en largeur qu'en hauteur, un vrai bonheur. A partir de là quelques quartiers se dessinent sur les côtés, mais soit il y a un peu plus d'eau, soit cela se finit très vite sur de l'effondrement. La galerie principale se finie quand à elle vers 1500, sur un front de taille, et il n'y a rien d'autre à voir ! La démotivation en plus d'une fatigue aura eu raison de moi quand au manque de photos au fond.
C'est assez perdu et donc très approximatif, mais voici une ancienne sortie, aujourd'hui murée. Malgré tout il y a, à sa gauche un très bel emplacement pour la Sainte Barbe. Il reste au dessus un poteau métallique, très industriel, de l'ancienne usine sidérurgique.
Mine de Moulaine
Commune : Moulaine
Commune : 1868-1962
Mine de Moutiers
Commune : Moutiers
Date : 1902-1980 (??/12/1980)
2 chevalements
La concession appartient à la Société Métallurgique de Gorcy.
Le puits 1 est appelé "Puits Joseph Labbé" et le puits 2, "Puits Georges Rolland".
Il ne reste plus rien d'important sur le carreau, les bâtiments restant sont tous ré-aménagés, on distingue néanmoins les anciens accumulateurs.
Mine de Murville
Commune : Mont-Bonvillers
Date : 1910-1967
1 chevalement et 1 descenderie
Mine du Paradis
Commune : Moineville
Date : 1930-1981
2 chevalements
Le fronton rappelle qu'il y avait une mine ici. Les deux chevalements étaient situés au fond à droite (sur la dernière photo)
Le bâtiment d'entrée est datée de 1926.
Mine de Piennes
Commune : Joudreville
Date : 1903-1984
2 chevalements et 1 descenderie
Mine Pulventeux
Commune : Longwy-Bas
Date : 1867 (date concession)-1932
Appelée aussi "Mine du Bois de Rehon"
Derrière le portail se trouve les deux entrées de mine, ainsi qu'une autre a moitié visible au dessus, derrière la végétation. Un peu plus loin dans la rue, une autre entrée également, que l'on devine, mais tout est fermé.
Mines de Saint Pancré
Commune : Saint Pancré
Mine de Saint Pierremont
Commune : Mancieulles
Date : 1907-1978 (15/03/1978)
2 chevalements
Mine de Sancy
Commune : Trieux
Date : 1903-1968 (1967?)
1 chevalement
Mine de Serrouville
Commune : Serrouville
Date : 1973-1987
Mine de Tiercelet
Commune : Thil
Date : 1886-1965
(Elle a servi comme site de production des V1 durant la seconde guerre mondiale)
L'entrée a été restaurée et mise en valeur en 2015.
Mine de Tucquegnieux
Commune : Tucquegnieux
Date : 1910-1986 (01/04/1986)
2 chevalements (Puits Eugene Roy) et 1 descenderie
Elle appartient à la Société des Aciéries de Longwy. Après la seconde guerre mondiale la mine est associée à celle de Mairy, le minerai de Mairy est donc remonté à Tucquegnieux en 1957 puis expédié par train.
Ce bâtiment est daté de 1952.
Mine de Valleroy
Commune : Valleroy
Date : 1907-1967 (31/12/1967)
2 chevalements
Elle alimente les hauts fourneaux de Longwy.
Les bâtiments servent aujourd'hui pour plusieurs entreprises dont une menuiserie.
Meurthe et Moselle (Sud)
Secteur Nancy
Mine d'Amance
Commune : Bouxieres aux Chênes
Date : ?-1936
Mine de l'Avant Garde
Commune : Pompey
Date : 1863-1940
Mine de Belleville
Commune : Belleville
Date : 1894-1900
Mine Bois du Four
Commune : Pont-Saint-Vincent
Date : 1869-1964
Mine de Boudonville
Commune : Maxeville
Date : 1865-1939
Appelée "Mine des Belges"
Mine de Bouxieres
Commune : Bouxieres aux Dames
Date : 1859-1933
Mine de Chavigny
Commune : Chavigny
Date : 1870-1934
Appelée "Mine des Steinbach" ou "Mine de la Faille"
Mine de Champigneulles
Commune : Champigneulles
Date : 1847-1943
Mine de Custines
Commune : Custines
Date : 1867-1935
Mine de Faulx
Commune : Faulx
Date : 1883-1939
Mine de Fontaine-aux-Roches
Commune : Messein
Date : 1875-1934
Mine de Frouard
Commune : Frouard
Date : 1858-1931
Mine de Laxou
Commune : Laxou
Date : 1863-1893
Mine de Lay Saint Christophe
Commune : Lay Saint Christophe
Date : 1867-1880
Mine de Liverdun
Commune : Liverdun
Date : 1861-1910
La mine est située à proximité des anciennes Forges, sous la forêt de la Haye. Elle est souvent Appelée mine de la Croisette (du nom de la concession), deux principales galeries sont ouvertes : la galerie Sainte Barbe et la Galerie Saint Paul.
Mine de Ludres - Dupont
Commune : Ludres
Date : 1872-1934
Il y a eu deux mines dans la commune.
La première nommée la mine des "Dupont". Elle est très connue car le minerai fer extrait de cette mine a servi à la construction de la Tour Eiffel, préalablement fondu dans les usines sidérurgiques de Pompey et de Jarville. Une plaque apposée au pied de la Tour Eiffel indique "Forges et Usines de Pompey "Fould-Dupont".
Mine de Ludres - Steinbach
Date : 1872-1932
L'autre mine reprise par Mr Steinbach et dix ans plus tard reprise et exploitée par les Forges et Aciéries du Nord et de l'Est.
Une galerie de niveau amenait les wagonnets ici, à l'emplacement du treuil pour faire descendre le minerai. Il reste encore les fondations de visible. Tout à côté se trouve un petit accumulateur.
Voici ce qu'il reste de la mine, l'entrée se trouvait au fond derrière le portail.
Mine de Marbache
Commune : Marbache
Date : 1856-1957
Mine de Maron Val de Fer
Commune : Neuves Maisons
Date : 1872-1968(31/12/1968)
En 1993/1994 l'association AMO (Atelier Mémoire Ouvrière) restaure le carreau de mine et réalise le musée de la mine dans l'ancienne poudrière.
Cet accumulateur date de type Zublin date de 1932, il offre une capacité de 16 silos de 6500 tonnes chacun. Les petits wagonnets étaient appelés "Tazas".
1 - Les berlines sortaient par ici et étaient pesées avant d'aller vers l'accumulateur Zublin.
2 - L'entrée des berlines et des mineurs.
3 - La poudrière, ici était stocké les explosifs.
4 - C'est un autre accès à la poudrière mais tout est effondré de ce côté là, les photos du dessus montre les deux cavages, celle d'en dessous est l'entrée de droite.
Il y a peu près 1 kilomètre de galeries visitables. Le début de l'exploitation date de 1874, les galeries sont étroites, tout est très consolidé, mais c'est très esthétique.
Une partie de ces bidons ont été fabriqués par la Société Minière des De Wendel
Voici l'ancienne poudrière, bien à l'écart du reste de la mine. On peu lire des inscriptions des derniers mineurs sur les rails au ciel (Cf: Châssis)
Voici la sortie de secours, c'est une galerie qui vient d'être creusée (2011-2012), elle n'est pas tout à fait finie, elle est parallèle à la galerie d'entrée. Les terrains dessus étant très instables ainsi que le peu de recouvrement n'ont pas aidés pour les travaux. La galerie est consolidée avec tout un tas de matériaux de récupération.
Mine de Maxéville
Commune : Maxeville
Date : 1865-1966
Appelée "Mine des Allemands" ou "Mine des Prussiens"
Mine Saint-Jean
Commune : Pont-Saint-Vincent
Date : 1872-1931
Mine Sainte-Barbe
Commune : Pont-Saint-Vincent
Date : 1875-1882
Mine de Saizerais
Commune : Dieulouard
Date : 1956-1981 (30/06/1981)
Descenderie
Le texte suivant décrit "dans les grandes lignes" (le texte original fait plusieurs pages) l'inauguration de la mise en marche des travaux pour l'ouverture de la mine de Saizerais. Il est difficile de trouver des informations sur cette mine, alors qu'elle a été une mine très moderne, notamment poussé par des capitaux solides, le gisement découvert assez tardivement a pu être exploité dans de bonnes conditions grâce à un matériel très performant.
Ces quelques informations sont aujourd'hui mise en lumière sur cette page, afin de rendre hommage également à Mr Charles Pierre, qui fût le directeur de la mine de son ouverture jusqu'à sa fermeture en 1981.
Je remercie sa famille proche, pour les documents fournis et espère leur rendre hommage et mémoire à travers cette page.
Une cérémonie très simple a marqué le Vendredi 14 Mai 1954, l'inauguration des travaux de mise en exploitation de la mine de Saizerais.
La mise en exploitation de la concession de Saizerais pourrait très heureusement et très poétiquement s'intituler "l'éternelle retour".
C'est en 1854, en effet, que des ouvriers creusant la tranchée du chemin de fer qui devait joindre Nancy à Metz découvrirent à Marbache, en bordure de la Moselle, un gisement de minerai de fer. Un groupe de personnalités nancéiennes qu'animait un homme disposant de beaucoup d'enthousiasme, Frédéric Mansuy, demanda et obtint la concession en 1856 et entreprit sur-le-champ de bâtir à Pont-a-Mousson une usine destinée au traitement de ce minerai. La mine de Marbache est à l'heure actuelle partie intégrante de la Société des Mines de Saizerais, et la mise en exploitation de Saizerais marquera son arrêt complet mais non définitif.
Voici "dans les grandes lignes" le discours prononcé par Mr Roger Martin, président de la Société des Mines de Saizerais, le jour de l'inauguration des travaux de mise en exploitation de la mine.
Le gisement mis en évidence par cette campagne (de carottages) présentait un certain nombre de traits caractéristiques qui déjà en 1937, le rendaient fort intéressant : la superposition d'une couche calcaire et d'une couche siliceuse séparées par un intercalaire stérile de quelques centimètres seulement permet en effet d'envisager l'exploitation du gisement en un seul cycle d'opération se développant dans un ensemble d'une puissance supérieure à 3m, donc dans des conditions optimum au point de vue de la seule technique minière.
Cette exploitation devrait d'ailleurs permettre la production de deux catégories au moins de minerai : l'une correspondant aux minerais les plus siliceux du bassin de Nancy, l'autre ou les autres, de basicité très nettement plus élevée, se rapprochant du seuil fatidique de 1,4.
A ces considérations purement minières, s'ajoutait encore et s'ajoute toujours la teneur en fer tout à fait convenable du minerai prévu : 32 à 34% de fer contre une teneur moyenne qui, dans le Bassin de Briey, se situe maintenant aux environs de 31% et s'ajoute surtout la proximité immédiate des usines de Pont-a-Mousson et de Pompey dont les approvisionnement en minerai essentiellement fournis par le Bassin de Briey se trouvent grevés de très considérables frais de transport
Le gisement se développe sous un plateau calcaire et puisque ce plateau est parfaitement sec, il faut bien que l'eau qui y tombe s'évacue souterrainement vers les vallées environnantes. La couche de marne qui se trouve au toit de la formation a une épaisseur très faible, nous la crèverons très vraisemblablement dés les premiers travaux d'exploitation, et Saizerais devra donc assurer le drainage d'une grande partie des morts-terrains, partie qui ira d'ailleurs en s'accroissant à mesure que l'exploitation se développera.
Les très nombreux travaux de prospection dont a bénéficié Saizerais nous permettent de définir avec une très convenable précision le point bas du gisement et c'est là que se situe, sinon un miracle, tout au moins une double coïncidence qui montre que la chance joue quand même de temps en temps en faveur des honnêtes gens. Son excentrement par rapport à l'ensemble du gisement, excentrement qui devrait normalement nous gêner, a l'avantage énorme de le placer à proximité immédiate du grand axe de communication que constitue la vallée de la Moselle. Il n'est pas d'exemple dans le bassin lorrain d'une mine de cette envergure dont le débouché se trouve ainsi placé à proximité immédiate d'une voie ferrée, d'un canal et d'une grande route. Cet avantage, nous l'avons d'ailleurs en partie payé quand il a fallu acheter les terrains dont nous avions besoin !
Le point bas du gisement a encore l'avantage de se trouver à proximité immédiate de l'une des deux zones les plus riches du gisement, zone qu'en une première approximation nous définissons par la puissance totale exploitable et où bien naturellement, nous développerons nos premiers chantiers.
L'emplacement de la recette du fond étant défini géométriquement, l'emplacement de la recette au jour dépend du mode de liaison envisagé entre eux. La solution moderne pour du minerai de fer et pour les profondeurs relativement faibles que nous avons ici (100 à 150m) n'est plus celle des puits verticaux, mais celle des descenderies, c'est à dire celle des galeries inclinées équipées avec des bandes transporteuses. Une seule nous suffit d'ailleurs et sa pente de 16° est définie par la nécessité d'éviter que les morceaux de minerai ne roulent sur la bande. Une seconde liaison jour et fond nous est nécessaire pour assurer la descente et la remonte du personnel, ainsi que la manutention de toutes les machines et matériaux nécessaires à l'exploitation. Pour diverses raisons nous avons choisi une pente de 25°
Ces deux angles : 16° et 25° étant fixés, ce sont les détails de la topographie de surface qui nous ont fixé finalement les points de débouchés précis de ces descenderies.
Pour celle du minerai, nous avons choisi le point bas du Vau de Chanot, point bas qui correspondra à une hauteur d'exhaure minimum. Pour la descenderie de service, nous avons choisi ce plateau qui nous permet d'éviter le voisinage de la grand-route de la vallée, terriblement encombrée à certaines heures. Pour en finir avec le fond, nous organiserons l'exploitation en fonction de l'expérience acquise dans le Bassin de Briey, et notre intention est évidemment d'utiliser les très puissantes chargeuses que la technique moderne met à notre disposition.
Le minerai sera emporté vers la recette par des berlines de 12 tonnes remorquées sans doute par des locomotives électriques. Le recette du fond comprendra une installation de concassage où passera la totalité de l'extraction; les chargeuses mécaniques avalent, en effet, des blocs énormes qu'il n'est pas possible de faire passer dans les engins de manutention du jour et surtout sur la bande remontée sans les concasser au préalable.
La recette comprendra également les ateliers nécessaires et des installation d'exhaure dont la capacité a été très largement fixée à 80m³/minute, pour tenir compte des considérations que j'évoquais tout à l'heure.
En ce qui concerne les installations du jour, et mis à part le problème de leur localisation topographique déterminée comme je viens de le dire, leur conception s'est trouvée essentiellement dominée par le choix qu'il nous a bien fallu faire d'un moyen de transport du minerai vers les usines consommatrices. Les deux usines de Pont-a-Mousson et de Pompey absorbent, en effet, la plus grosse partie de l'extraction de Saizerais, les expéditions ver les usines extérieures ne devant, semble t'il, constituer qu'un débouché d'appoint.
Les installations du carreau de service situées sur l'emplacement où nous nous trouvons à l'heure actuelle, elles comprendront : les bureaux de la mine, les vestiaires, les douches, le poste de transformation électrique, les installations du treuil de la descenderie de service, un garage, et des ateliers. Au total, toutes les installations prévues ont été étudiées pour une capacité maximum de production de 2 millions de tonnes annuelles. Notre ambition est de leur assurer un débit constant aux environs de 1 million de tonnes. Nous pensons que le personnel de Saizerais, pour une production de 1 million de tonnes annuelle, ne dépassera pas 275 ouvriers et employés compris.
A 15h15, une sourde explosion...Un léger nuage de fumée...Les travaux de mise en exploitation de la mine de Saizerais sont officiellement inaugurés.
Mine de Sexey-aux-Forges
Commune : Sexey-aux-Forges
Date : 1875-1932
Appelée "Mine Sainte-Anne"
Mine de Vieux Château
Commune :
Date : 1885-1935
Divers
Mines dont je n'ai pas ou peu d'informations
Mine Diggendal
Commune : Audun le Tiche (Ciel Ouvert)
Mine du Kamerberg
Commune : Audun le Tiche (Ciel Ouvert/Souterrain)
Mine de Saintignon
Commune : Longwy
Mine de Bronvaux
Commune : Bronvaux
Descenderie
Voir Mine de Ternel
Mine de Cosnes-et-Romain
Commune : Cosnes-et-Romain
Il pourrait s'agir d'une galerie d'exhaure puisqu'il y a une station de pompage juste à côté. La véritable entrée serait remblayée mais il reste des vestiges de constructions en briques aux abords.
Mine Jacobus
Commune : Roncourt
Mine de la Houtte
Commune : Micheville/Russange (Ciel Ouvert/Souterrain)
Mine de Saulnes
Commune : Saulnes (Ciel Ouvert)
Galerie de Bois d'Avril
Commune : Neufchef
Galerie Sainte Neige
Commune : Knutange
C'est en fait un tunnel de roulage qui reliait la mine de Neufchef aux usines d'Hayange.
Voici l'entrée, côté Neufchef.
Galerie de la Paix
Cette galerie a d'abord servi d'extraction pour la Mine d'Havange, puis comme galerie d'exhaure après l'arrêt de l'exploitation, pour le réservoir Nord.
Galerie de Lorraine
Commune : Moyeuvre
Cette entrée n'existe plus, elle se situait pas très loin de la Mine Orne.
Tunnel du Coulmy
Commune : Longwy
Tunnel de liaison entre la mine du Coulmy et Gouraincourt, afin de concasser le minerai. Accès effondré.
Tunnel de Senelle
Commune : Longwy
Tunnel de liaison entre Hersérange et Longwy courant sous le bois de Châ. Aucun accès retrouvé des deux cotés, une ancienne voie de chemin de fer est encore devinable du côté de Longwy, mais aucun accès, tout a été bouché ?
Tunnel de Micheville
Commune : Micheville
Tunnel de liaison entre la mine de Bréhain et l'usine de Micheville. L'accès du coté Thil est aujourd'hui obsolète, il reste bien des parties de murs mais cela s'arrête là.
Voici la portion qui débouchait au niveau de l'usine.
Tunnel du Conroy
Commune : Neufchef
Tunnel qui reliait la mine du Conroy à Hayange, de ce tunnel on pouvait également rejoindre les mines de Neufchef ?
Tunnel de Lavaux
Commune : Longlaville
Tunnel qui reliait les mines de Mont Saint Martin vers l'usine de Saulnes.
Tunnel des Usines
Commune : Hayange
Ce tunnel reliait les mines d'Hayange et de Neufchef vers les usines Fourneaux d'Hayange. Un premier tunnel a été creusé, puis abandonné au détriment d'un second (celui-ci) en parallèle au premier (il est plus long).
C'est très long et très monotone. Les photos sont prises au fur et à mesure en avançant vers le fond. Seul véritable changement : la hauteur de la galerie, c'est très haut dés le début mais cela descend rapidement pour arriver à un peu plus que la hauteur d'un homme. Plus on avance et plus les consolidations changent également, oscillant entre du beau ciment et des poutres métalliques. Tout le long il reste les accroches pour les câbles et un gros tuyau.
Ce début de galerie est le seul départ, mais c'est très mince et assez instable. Enfin au fond, on ne passe plus, un mur barre le chemin et seul un tuyau continue.