Les soufflantes
Il reste encore neuf soufflantes au total. Ces machines impressionnantes sont d'une extrême splendeur, elles datent du début du siècle, elles étaient alimentées par les gaz de gueulard.
Les hauts fourneaux
D'en haut (Cf: Völklinger Hütte) on voit très bien la salle des minerais (tout à gauche), l'usine de frittage (devant avec le four), le hall de chargement (en bas, on ne voit que le toit), tout au fond le gazomètre, juste devant se trouve le château d'eau (le bâtiment en brique) et juste à sa gauche se trouve, le hall des soufflantes.
C'est dans le hall de chargement qu'était préparait le mélange avant de partir vers les hauts fourneaux.
Aujourd'hui cet espace accueille des expositions.
Les six hauts fourneaux étaient alimentés par un seul système de chargement : un plan incliné. Il est construit entre 1911 et 1918.
Pour desservir tous les hauts fourneaux le site comprend un stock énorme de bennes, 265 au total, situé entre le hall de charge et les hauts fourneaux. Chaque benne reçoit son mélange depuis des trémies alimenté par le hall de charge, puis elles partent en direction du haut fourneau associé. Chaque benne devait contenir un certain mélange de produit, et celui-ci devait être très bien proportionné, de plus chaque haut fourneau ne produisant pas la même fonte, les bennes étaient donc remplies différemment.
C'est la salle de commande du plan incliné en haut.
La plate-forme de chargement est une longue galerie de presque 250 mètres, qui dessert chaque haut fourneau. Arrivé au gueulard un ouvrier était en charge d'ouvrir la benne, qui par cette action, se déversait par basculement automatiquement dans le gueulard. La benne arrivait et tournait autour du gueulard grâce à un monorail avant de repartir.
Une benne contient à peu près 1 tonne de minerai, il en faut entre 9 et 12 pour une charge de haut fourneau.
Les gaz de hauts fourneaux constituent pour l'usine une source d'énergie, c'est pourquoi celui-ci doit être recyclé afin de pouvoir alimenter les soufflantes, les cowpers, l'usine de frittage ou à la production de chaleur à la cokerie.
Volklinger c'est aussi ca, cette couleur rouille chaude.
L'accès au haut fourneau 6 est aménagé, il permet d'aller sur les cowpers et de descendre chaque étage jusqu'au plancher de coulée.
Sur l'une des tuyères on peut lire la date d'arrêt.
La cokerie
En 1935 la cokerie est reconstruite et agrandie.
Le charbon brut arrivait par voie de chemin de fer, les wagons vidaient leur cargaison directement au dessus de la grille de déchargement, le charbon tombait alors dans des trémies situaient en dessous. Celui-ci était ensuite acheminé jusqu'à la tour à charbon.
Cette drôle de machine dont j'ignore le nom sert tout simplement à pousser le coke une fois défourné.
Il y a plusieurs batteries de fours de styles différents.
La cokerie produisait 68 tonnes de goudron brut par jour.
Sur les batteries de fours la chaleur était tellement importante qu'elle pouvait brûler les chaussures de travail, les ouvriers devaient alors porter ces sous chaussures.