Dans ce secteur de grands volumes, on retrouve plusieurs exemples, de ce qui formait avant un double niveau de taille : les carriers ont laissé un "pan" de masse reliant deux piliers. Toutefois à plusieurs endroits ils sont remblayés ou coupés.
Les vides résultant de cette découpe sont spectaculaires, et cela donne aux piliers, une forme plutôt surprenante.
Sur une paroi on retrouve le nom d'un des exploitants : Borde. et plus loin ce sont tous les outils du carriers qui sont représentés.
Ces rails laissent penser que les blocs étaient acheminés par wagonnets, il reste par ailleurs plusieurs voies identifiables dans certaines galeries, mais plus aucun matériel.
Ce bloc, est signé de la Carrière de Vassens, on en retrouve même un bout qui a servi à monter cette hague.
C'est une énorme champignonnière comme je le disais, difficile de s'y retrouver, il y en a partout, elle doit occuper 80% de la carrière je dirais dont seulement 30% doivent être en meules. Même l'espace des anciennes pasteurisations a été ré-utilisé.
Il devait probablement y avoir un ventilateur à la place du trou dans ce mur.
Il semble que l'on ait baptisé certaines galeries de circulation en rapport avec Napoléon (Bonaparte, l'Aiglon (surnom donné après sa mort), Petit ), ou noms de ses maréchaux (Brune, Ney, Lefevre, Drouot (et non pas Dronot)). Il est difficile de savoir de quand datent ces nominations.
Voici une entrée d'une champignonnière, selon moi la plus ancienne au vu des quelques dates inscrites sur les murs.
Ici aussi on retrouve quelques signatures de la Première et Seconde Guerre Mondiale.