Batterie de Bièvres
Attention depuis mi 2020, ce site est devenu la propriété de la DGSI qui vient s'entrainer régulièrement.
Batterie de la Pointe
Une belle batterie, ne serait-ce que pour ces chemins de ronde et sa contrescarpe. L'intérieur est en bon état (à ma première visite) l'ensemble est plutôt grand, beaucoup de couloirs, une vingtaine de pièces, divisé en 3 sections. Rattaché au fort de Palaiseau, cette batterie pouvait accueillir jusqu'à 200 hommes.
Elle fût occupé pendant un temps par l'école polytechnique qui avait ses laboratoires. La grande curiosité de cette batterie réside à mon sens par la chambre anéchoïque, c'est à dire que tous les sons ou vibrations sont absorbés par les murs et plafonds. Une pièce bien glauque et qui suinte la poussière, aujourd'hui.
Depuis elle est à l'abandon. La ville a récemment ré-aménagée la batterie, et son accès est aujourd'hui réglementé. Il est toujours possible de la visiter, notamment pour les journées du patrimoine.
Fort de Cormeilles
Encore un fort Séré de Rivières et l'un des plus grands encore debout. Idéalement situé, en hauteur, il a pour objectif de verrouiller toute la partie Nord Ouest de Paris.
2000 hommes peuvent y être accueillis, entourés d'un large fossé le fort comporte une escarpe et une contrescarpe, casemates et de nombreuses galeries souterraines. La position comprend en outre une série d'ouvrages annexes, déployés le long de la route départementale, dite route stratégique, comportant six batteries et la redoute de Franconville aujourd'hui démolies.
Un grand merci à l'équipe du fort qui m'a accueilli et fait une visite "complète" des bâtiments et souterrains.
Fort du Trou de l'Enfer
Difficile à imaginer ce qu'était ce fort auparavant, vu sa transformation actuelle. En effet l'ONF s'est installé dans ce fort, et y entrepose des machines agricoles, pour la plupart. Les fossés, eux, servent d'enclos pour faisans.
Véritable fort avec six batteries à ses alentours, formant la position de Marly, le fort pouvait contenir 800 hommes.
Compléments de visite :
Après la guerre de 1870, le Grand Etat Major, décide de fortifier les environs de Paris. Dans la partie Est du massif, un ensemble d'ouvrages fortifié est construit faisant partie de la deuxième ceinture protégeant la capitale, le fort du Trou de l'Enfer ainsi que cinq batteries occupant une surface de 50 hectares dans la forêt.
- Batterie des Arches : Le site est réaménagé.
- Batterie du Reservoir : Abandonné, il ne reste que trois traverses, pas très longues toutes du même aspect.
- Batterie de Noisy : Peut être la meilleure restante, seulement tout le site a été muré, il reste quelques traverses et des puits d'aérations, les fossés ont été remblayés, le reste est soit muré ou enterré donc.
- Batterie de L'Auberderie : L'ensemble aujourd'hui a été remblayé pour devenir un site de pique nique, on ne distingue que les talus des arrêtes de la batterie. En outre on trouve un panneau informatif sur la batterie et les ouvrages militaires de la région.
- Batterie de Marly : Le site est occupé par la protection civile.
- Batterie du Champs de Mars : Pire que l'Auberderie, on ne distingue vraiment plus rien !.
Fort du Haut Buc
Encore un fort Séré de Rivières comme il y en avait beaucoup dans la région. Entre 1880 et 1940, le Fort de Buc est une annexe de la garnison et un dépôt de munitions. Annexé par les Allemands en 1940, il est attribué à la Protection civile en 1947. Entre 1979 et 1995, Thomson y implante ses activités militaires.
Le Fort ne se visite pas il est aujourd'hui utilisé par la police nationale pour des entraînements.
Un petit rappel s'impose concernant le Système Séré de Rivières :
En 1870, la France est en partie occupée par les armées prussiennes. À la suite de cette défaite, on met en place le système Séré de Rivières (du nom du général) qui permet notamment la construction de fortifications pour défendre Paris. Au total, ce sont 18 forts, 5 redoutes et 34 batteries qui ont été construits entre 1874 et 1881.