Il s'agit d'un dossier sur le bassin minier de la Sarre. La Sarre est l'une des 16 régions qui composent l'Allemagne, sa capitale est Sarrebruck. Elle se situe au Sud-Est de l'Allemagne et est bordée par le Luxembourg et le département de la Lorraine pour la France.
On exploiterait le charbon depuis l'époque celtique, mais les premières traces écrites remontent véritablement dés la fin du Moyen Age. La Sarre, a été depuis, gouverné par plusieurs dirigeants, d'abord l'Allemagne bien sûr, les Français (1773-1815), la Prusse (1815-1919), de nouveau la France après la première guerre mondiale par le traité de Versailles, puis reprise par les allemands vers 1935. On notera un pic de production en 1942 atteignant les 15 millions de tonnes. Après la seconde guerre mondiale, la France récupère de nouveau le territoire puis le retour à l'Allemagne s'effectue vers 1957. C'est la mauvaise époque, le nombre de mines chutent passant de 18 à 6 en 1960, faisant s'effondrer la production de 17 millions à 10, malgré tout en 1990 elle s'échelonne à 9 millions.
Pendant 250 ans on a exploité ici le charbon, mais depuis le 30 juin 2012 l'exploitation minière dans la région de la Sarre est définitivement arrêtée. La Sarre rejoint donc la Lorraine fermée 8 ans plus tôt, les quelques 1300 mineurs seront mutés dans la Ruhr ou le Nord Rhénanie Westphalie.
Il ne restait qu'une mine en activité, la Bergwerk Saar, disposant de 5 puits.
Pourtant en 2008 un tremblement de terre de grande ampleur, lié à l'extraction du charbon, avait déjà entamé le processus de fermeture des mines. Ce genre de tremblement de terre était fréquent mais celui-ci en particulier avait provoqué de nombreux dégâts et l'effondrement de plusieurs galeries souterraines.
La RAG Deutsche Steinkohle (société exploitante) soucieuse, avait revu son plan de fermeture des mines, en le ramenant à 2012, soit six ans en avance, avec une production beaucoup plus réduite.
Le charbon, considéré comme une véritable richesse au départ était devenu condamné au fil des années depuis les années 70 en appauvrissant toute la région. Plusieurs contraintes rendaient son extraction de plus en plus difficile notamment à cause des veines situées à de grandes profondeur (-1400m), le gouvernement s'étant désengagé à continuer de financer le programme minier ainsi que les lourdes indemnités versés aux riverains, conséquences des tremblements de terre, estimé à plus de 70 millions d'euros ont eu raison de cet arrêt.
Les proches centrales électriques (7) fonctionnant au charbon ne seront également plus approvisionnées par les mines et leur sort reste pour le moment inconnu.
L'apogée de l'exploitation se situait en 2007, en 2008 4 millions de tonnes étaient extraites quand en 2012, il y en a eu que 400 000. Jusqu'à la fin de l'année les installations du fond seront démontés et début 2013, les puits seront comblés.
Grube Camphausen
Année : 1871 - 1990
La mine Camphausen tire son nom du Ministre des Finances de Prusse Otto Von Camphausen (1812-1896). Fin des années 1980, Camphausen fusionne avec Reden puis avec Gottelborn en 1995.
Mine CamphausenPuits 4Puits 2Mine Camphausen
Le puits 4 est une tour dite "tour marteau", elle est construite en 1908 en béton armé (une première) pour une hauteur de 40 mètres. Le puits 2 quand à lui s'élève à 43 mètres.
Grube Dilsburg
Année : 1844 - 1931
Le chevalement actuel construit dans les années 1970 remplace un précédent chevalement datant du début du siècle. En 1927 on extrait 214 000 tonnes de charbon, avec 1400 mineurs. La mine ferme "temporairement" le 26 juin 1931 suite à la crise économique mondiale, elle ne sera ré-ouverte qu'en 1966 par Gottelborn.
Schacht DilsburgBerlineGrube DilsburgRecette
Grube Dilsburg
Sur la dernière photo on peut voir le chevalement de la mine Dilsburg au premier plan et tout au fond à gauche du château d'eau, le chevalement Holz (en tout petit).
Grube Reden
Année : 1848 - 1995
Unité d'exploitation : Reden
La mine Reden a été une des mines les plus importantes dans la région de la Sarre. Son nom vient d'un Ministre Prusse Friedrich Wilhelm von Reden (1752-1815)
En 1914 les cinq puits sont foncés. Après la première guerre mondiale, la mine est reprise par les français comme "Mines Domaniales Françaises du Bassin de la Sarre", le nombre de travailleurs augmentent, c'est aussi la mécanisation des chantiers, elle est finalement reprise en 1935 par le Reich Allemand.
Il y a 8200 mineurs en 1955 et plus que 2936 en 1985. En 1995 Camphausen (déjà fermé, qui ne sert que de puits auxiliaire) et Reden sont intégrés à la mine de l'est : Gottelborn.
Puits 5Machine d'extraction à vapeurRecette puits 5
Puits 4
Des travaux sont actuellement en cours afin de rénover les bâtiments et chevalements.
CentraleMémorial
Il y a eu deux accidents majeurs : le 20 octobre 1864 et surtout le 28 janvier 1907, qui tua 150 mineurs, il existe deux mémoriaux de ces catastrophes à proximité de la mine.
Schachtanlage Gegenort
Année : 1883 - 1993
Unité d'exploitation : Reden
Ce chevalement fait partie de la mine de Reden, il a servi pour le personnel et le matériel jusqu'en 1993. Il s'élevait auparavant sur le puits 3 de la Fosse Frankenholz jusqu'en 1959 avant d'être déplacé à Gegenort en 1960. Originellement il est construit en 1900 par la société Seibert (Saarbrucken).
Sa profondeur était de -858 mètres, c'est le troisième chevalement le plus ancien de la région.
La ville a acquis le site pour un prix symbolique, aujourd'hui c'est devenu un centre culturel. Un grand merci aux propriétaires qui nous ont accueillis et permis de faire ses photos.
Schachtanlage Gegenort
Sainte BarbeRecetteBerline
MolettesBâtiment machine d'extraction
Machine d'extractionPupitre de commandePoulie Koepe
TachygrapheGegenordschachtEntrée de mineMolette
Grube Göttelborn
Année : 1887 - 2000
Göttelborn a été une des mines les plus importantes dans la région de la Sarre. On retrouve des traces d'exploitations du charbon dés 1446, mais la mine date réellement de 1887.
En 1920, le puits 2 est foncé, c'est un chevalement "classique" en poutrelles, en 1924-25 un nouveau puits, le 3 est foncé, c'est un petit chevalement, par rapport au puits 2 mais il est plus esthétique architecturalement (il ressemble à Simon 1) ce qui lui vaudra d'ailleurs d'être classé. Le puits 4 est foncé dés 1990 pour être opérationnel en 1995, c'est véritablement un géant de 90 mètres de haut, ultra-moderne, qui permet la descente de 93 mineurs à 43 km/h ! et 65 km/h pour le matériel ! La compagnie avait voulu construire le puits le plus performant, un investissement "pour l'avenir" de 200 millions d'euros tout de même. La même année Göttelborn fusionne avec Reden et Camphausen pour devenir la mine de "l'Est", tout est centralisé ici. Il ne reste alors plus que 3 mines en activité : Göttelborn-Reden, Bergwerk-Saar et Warndt-Luisenthal.
Avec la réduction des subventions publiques à l'extraction minière, et malgré des ressources suffisantes estimées à 220 millions de tonnes il est décidé dés 1997 de la fermeture de la mine, et en l'an 2000 c'est la fin. Le puits 4 n'aura donc fonctionné que 5 ans, c'est très peu, et pas assez rentable pour un tel investissement, on a ainsi vue en Göttelborn un échec en matière de politique charbonnière. Aujourd'hui le site n'a pas changé et on se base sur sa valorisation pour casser cette image d'echec.
Les puits
Puits 2Puits 3
Puits 4Grube Gottelborn
Le puits 4 est le dernier puits construit dans la Sarre, il descend à -1160 mètres, il est également le plus haut dans la Sarre et en Europe. Il permet la remontée de 1000 tonnes par heure à l'aide de huit molettes !
Depuis la fermeture, un bouchon de 70 mètres de béton obstrue le puits.
Machine d'extraction puits 3Siège du machinisteRecette puits 2Recette puits 3
CulbuteurBerlineVentilateur
Mon "Panzer"Ligne de traitementDrew Boy
Nous sommes toujours au niveau de la recette, et dans une partie il y a un petit lavoir, déjà bien équipé avec bacs à pistonnage et Drew-Boy.
Le lavoir
LavoirVue globaleSystème de flottation
Le système de flottation est un procédé qui consiste à séparer la partie pauvre qui doit couler et de récupérer la partie riche du minerai en le faisant flotter. Pour cela on le plonge dans des cellules remplis de magnétite, et par différence de densité l'opération s'effectue naturellement.
NoriaBande transporteuseGodets
ConvoyeursEscalierCasiers
Le lavoir est très "propre" on voit bien qu'il n'a pas été en activité longtemps.
Les autres puits
Puits HolzTour d'extraction Lummerschied
Ces deux autres puits situés aux alentours étaient reliés à Göttelborn.
Grube Itzenplitz
Année : 1856 - 1990
La mine de Itzenplitz tire son nom d'un Ministre Prusse Graf Heinrich August von Itzenplitz (1799-1883). En 1958 elle fait partie de la mine de Reden.
Grube ItzenplitzPuits 2
Puits 3
Le puits 3 est le plus ancien chevalement de la Sarre, il date de 1886, construit par la société Eduard Böcking. Les deux puits sont équipés d'une poulie Koepe.
Tour Hindenburg
Hindenburg
BerlineMoletteHindenburg Turm
Grube Konig
Année : 1821 - 1968 (31 Mars 1968)
La mine doit son nom au roi de prusse Konig Friedrich Wilhelm III (1770-1840) qu'il a visité en 1821. En allemand "Konig" veut dire Roi. En 1967 il y a encore 1889 mineurs et la production annuelle est de 1 151 075 tonnes de charbon. En 1968 la mine est rattachée à Reden.
Grube Konig
Il s'agit du puits Wilhelm I, le charbon extrait servait à alimenter les forges de Neunkirchen.
Grube Konig
Grube Luisenthal
Année : 1899 (13 fevrier 1899) - 1994
Unité d'exploitation : Luisenthal
La mine fût ouverte en 1899 avec le fonçage du premier puits, elle est en réalité une extension de la mine Gerhard. En 1903 le puits atteint déjà -666 mètres, la production débute réellement qu'à partir de 1906.
Le 7 février 1962 une explosion de grisou fait 299 victimes, ce qui représente la plus importante catastrophe minière de la Sarre. En 1967 Luisenthal est relié à Camphausen. Luisenthal fusionne avec Warndt en 1992.
Les puits Richard 1 et 2 sont toujours ouverts pour le captage grisou.
Bergwerk LuisenthalGrube Luisenthal
Puits Richard 1Puits Richard 2
Puits Richard 1 (Anciennement Luisenthal 1) foncé en 1899, construit en 1962 d'une hauteur de 30 mètres, et d'une profondeur de -884 mètres.
Puits Richard 2 (Anciennement Luisenthal 2) foncé en 1938-42, construit en 1952 d'une hauteur de 26 mètres et d'une profondeur de -1112 mètres.
La station fantômeGrube Luisenthal
Puits Delbruck
Unité d'exploitation : Luisenthal
Delbruck 1 (anciennement Klarenthal 1) est construit comme puits de ventilation pour Luisenthal (1899), tire son nom d'un ministre Rudolf von Delbrück. Ce chevalement a été démoli en 1991.
En 1905 Delbruck 2 est foncé, le chevalement est construit trois ans plus tard par la société Charron (Metz) Il est renforcé en 1938-39 par la société Seibert (Saarbrucken), sa hauteur atteint 34 mètres et sa profondeur -762 mètres.
Sur le site on peut encore voir deux gros ventilateurs et la salle des machines équipées de turbo compresseurs AEG.
VentilateurDelbruck 2
VentilateurDelbruck 2
Puits Alsbach
Unité d'exploitation : Luisenthal
En 1954 le puits Alsbach est fonçé, c'est un puits de ventilation pour la mine Luisenthal il est profond de -888 mètres et construit par la société Arnoth et Backer (Saarbrucken).
AlsbachVentilateurs
Alsbach
Grube Warndt
Unité d'exploitation : Warndt
La tour d'extraction de la mine Warndt est construite en 1963 par Philip Holzmann son fonçage ayant commencé en 1958. Elle est haute de 70 mètres et équipé de skips, le puits lui descends à -1161 mètres. Les estimations montrent qu'à cet endroit les réserves sont de 300 millions de tonnes de charbon, et principalement du charbon à coke.
Un tunnel est creusé et relie le puits Saint Charles 4 (toujours visible), puis un second tunnel relie la fosse Ludweiler.
En 1992 la mine Warndt fusionne avec la mine Luisenthal, pour former la mine Warndt/Luisenthal jusqu'en 2005. En 1998 un tunnel est effectué entre la France et l'Allemagne, de 2500m pour évacuer les schistes de la mine de Warndt-Luisenthal vers la carrière de Freyming. En 2006 le puits Warndt à été remblayé, depuis le site est en cours de démolition, le lavoir (la partie rouge rattaché en bas de la tour) à aujourd'hui disparu.
Warndt
Puits Saint Charles 4
Unité d'exploitation : Warndt
Le puits Saint Charles 4 est fonçé en 1948 par les HBL servant à l'aérage et comme puits de service. Il est mis en service en 1952 et s'arrête en 1965.
Saint Charles 4Entrée
Puits Erkershohe
Puits Erkershohe 2 appartenant à la mine Maybach, c'est le seul restant sur les 4 qui ont été foncés. En 1964 la mine Maybach fusionne avec la mine Reden
ErkershoheVentilateurs
Erkershohe
Puits Merlebach Nord
Unité d'exploitation : Reumaux
Puits de Merlebach Nord appartenant aux HBL, foncés à partir de 1948, il atteint la profondeur maximale de -1069 mètres. Le chevalement est construit en 1949, par Barbier Bernard Turenne (Paris) il est haut de 33 mètres. Il est foncé et appartient aux Houillères de Lorraine, il sert comme puits de service et d'aérage, il est identique à celui du puits Saint Charles 4.
C'est une poulie Koepe entraînée par un moteur Alsthom.
Pupitre de commandeTableau électrique
Armature du puitsPuits Merlebach Nord
Treuil de secours
Puits Merlebach Nord
VentilationMolette du basLes molettesMolette du haut
Encore plus hautMolettesDernier au revoir
Grube Velsen
Année : 1899 - 1958
Unité d'exploitation : Warndt
Le puits Gustav 2 est fonçé dés 1913 son chevalement date de 1915, il est construit par la société Dinglerwerke il est haut de 42 mètres, et la profondeur du puits est de -1094 mètres.
Son nom vient de l'ingénieur en chef des mines Gustav von Velsen (1847-1912). En 1965 la mine est rattachée à la mine Warndt
Gustav 2
Gustav 2
ZechenhausBâtiment électrique
A l'intérieur se trouve encore les bains-douches et l'ancienne salle des pendus.
Machine d'extraction
La machine d'extraction du puits Gustav 2 est la plus ancienne du bassin minier de la Sarre, c'est une machine d'extraction à vapeur actionné par piston. Il n'en reste qu'une sur les deux. Au puits Gustav 1 il ne reste que le bâtiment d'extraction.
Machine d'extraction
Machine d'extraction
Machine d'extraction - Divers
Entrées de mine
Les deux entrées de mine font partie de la mine-image.
Grube Viktoria
Année : 1866 - 1963
Unité d'exploitation : Luisenthal
Son nom vient de Victoria Adelaide Mary Louisa von Sachsen-Coburg und Gotha (Saxe-Cobourg et Gotha) née princesse royale de Grande-Bretagne et d'Irlande (1840-1901)
Viktoria 1 est foncé en 1866, Viktoria 2 en 1881 c'est celui-ci qui est encore debout aujourd'hui. Son chevalement n'est construit qu'en 1943 par la société Seibert (Saarbrucken), sa hauteur est de 37 mètres et atteint la profondeur de -713 mètres.
Viktoria 2
Tour horlogeEmblème
Viktoria 2
Viktoria 3
Viktoria 3 fût foncé en 1902.
Ce bâtiment était l'ancienne salle des machines de Viktoria 3, il date de 1904. Un long tunnel de 1248 mètres partant de Viktoria 3 rejoignait Viktoria 1/2, où se trouvait le lavoir.
Bergwerk Saar
La mine de la Sarre est une ancienne fosse appelée "Fosse Ensdorf".
C'est la dernière mine en activité dans le bassin minier de la Sarre (2012), après les secousses de Février 2008 et l'instabilité des terrains, il a été décidé la fin du financement de la mine pour juin 2012. En 2008 il y a encore 2870 ouvriers et une production d'un million de tonnes de charbon par an.
On notera également :
Le puits Elm (1936-1990) aujourd'hui démoli
Le puits Primsmulde servant à l'aération, dépourvu de chevalement, abandonné.
Le tunnel Barbara, long de 3,5 kilomètres servant de transport du charbon par bande transporteuse (15 000 tonnes par jour)
Puits Duhamel
Son nom provient de Jean-Baptiste Guillot-Duhamel (1767-1847) il a été le premier a créer un atlas de tous les puits de mines. Le puits Duhamel date de 1913.
C'est le puits principal d'où est sorti le charbon, le lavoir est sur sa gauche. Le charbon alimente en partie la centrale thermique d'Ensdorf à proximité.
Puits Duhamel
Puits Ney
Le puits Ney ou puits "Est" est un puits de ventilation, le puits date de 1867 et le chevalement de 1924. Son nom est tiré du maréchal français Michel Ney. Ce puits a tout de même servi comme puits de production, il abrite encore, la machine d'extraction (Ateliers de Jeumont, 1927), son moteur à piston (Ehrhardt & Sehme, 1923) et compresseurs (AEG, 1937)
Puits Ney
Puits Sud
Ce puits sert uniquement comme puits de ventilation. Il date de 1984.
Puits Sud
Puits Nord
Ce puits est inauguré en septembre 1981 sa hauteur est de 48 mètres, il comprend 2 cages pouvant contenir 40 personnes chacune et permet une rotation d'effectifs de 160 personnes. La descente s'effectue à 12 mètres/s pour le matériel et 8 mètres pour le personnel à l'aide de 12 molettes (2X6) et donc de 6 câbles.
Ce puits sert pour le personnel et le matériel, il descend à -1750 mètres (il a été le puits le plus profond d'Europe, à ce moment là. Actuellement c'est le puits 371, qui atteint -1800 mètres de profondeur, ouvert en 1988 par la société Allemande SAG/SDAG Wismut (Extraction d'uranium)
Puits Nord
Entrées de mines
Ces entrées sont de véritables édifices, très imposant, très travaillées...très Allemand finalement. Une grande majorité se trouve aujourd'hui en plein centre ville, certaines sont bien garnies avec plusieurs vestiges miniers (molettes, wagonnets, chevalement...) d'autres ont été converties en musée, ou bien sont en voie d'abandon.
Albert Stollen - Veltheim StollenAlsbach StollenGrube Von der Heydt
La première est une double entrée, sur chaque fronton est écrit le nom de la mine. Il daterait de 1837, le tunnel Albert servait au transport du charbon de la mine Gerhard. Plus tard ce tunnel long de presque 4 km reliait la mine Viktoria.
L'entrée d'Alsbach est datée de 1921.
Viktoria StollenRischbach Stollen
Gruhlings Stollen
L'entrée est datée de 1856.
Heinitz Stollen
L'entrée est datée de 1847.
Landsweiler Stollen
L'entrée est datée de 1846.
Dilsburg Stollen
Palmbau StollenGriesborn Stollen
Ensdorfer StollenDuhamel Loco
L'entrée est datée de 1833, c'est la plus vieille, le tunnel est long de 2350m.
Cette locomotive a transporté à peu près 6 000 000 de tonnes de charbon pour le puits Duhamel entre 1953 et 1977, puis jusqu'en 1984 elle sert au transport du matériel et du personnel.