Puits de la Tranchée
A la suite de la découverte d'une importante veine de charbon, le puits de la Tranchée est construit en 1874 par l'architecte belge Edmond Heusschen. Haut de 32m et profond de -178m, cet ensemble architectural représente l'un des derniers vestiges de chevalements miniers en pierre.
Ces fours sont construits en 1875 soit dans la continuité du puits.
Puits des Malécots
Le site des Malecots ou Malescots se situe sur la concession de Layon et Loire, l'extraction se fait par le "Grand puits des Malécots" exploité à partir de 1822 et fermé en 1873 après un incendie.
Des recherches sont reprises après la Première Guerre Mondiale et quatre puits sont foncés. C'est la Société des Recherches Minières de Rochefort-sur-Loire qui en est propriétaire. Le 4ème puits est le plus rentable, 15 000 tonnes de minerai sont extraits. Cependant le charbon de faible qualité ne trouve pas de débouché après la remise en état des mines du Nord, et la mine ferme en 1923.
En 1942 on reparle de nouveau des Malécots. Cette fois c'est la Société des Mines d'Or de la Bellière qui exploite les terrains pour le compte de la société Bessonneau d'Angers (Fabricant de cordage). Le puits 4 est déblayé et approfondi de -60 à -85m puis un plan incliné permet d'atteindre -200m. Un second puits est foncé juste à côté pour l'aérage. En cette période la demande est forte, 50 mineurs y travaillent dont 30 au fond. Le permis d'exploitation arrivant à son terme Bessonneau décida de ne pas le renouveler et la mine ferma en 1964.
Il s'agit d'une reproduction à l'identique du chevalement d'origine. Il est inauguré en 2008.
Cet emplacement représente la dernière époque de l'exploitation du charbon aux Malécots.
Le site des Malécots 1 représente l'ancienne mine, dans les bois se trouve l'ancien puits encore ouvert et profond d'une cinquantaine de mètres. Aujourd'hui difficilement reconnaissable, l'ensemble est recouvert dans la végétation.
Cette tranchée est une ancienne carrière à ciel ouvert de cinérite.
Les fours à chaux
Parallèlement à l'extraction du charbon, l'industrie de la chaux déjà connue depuis le 15ème siècle se développe énormément au 18ème et 19ème siècle. 23 fours à chaux sont attestés à Montjean répartis sur 13 sites de production. L'Anjou compte trois pôles chaufourniers, Montjean fait partie du secteur ligérien comprenant également Rochefort-sur-Loire, Chalonnes et Saint-Aubin-de-Luigné.
La spécificité de Montjean repose sur trois éléments majeurs :
- Le calcaire, nécessaire à la production de chaux.
- Le charbon, nécessaire à la cuisson du calcaire, après l'arrêt de l'utilisation du charbon de bois.
- La Loire, permettant le transport et donc la commercialisation des produits finis.
La chaux est obtenue par calcination du calcaire dans des fours que l'on appelle fourneaux, sous l'effet de la chaleur, il se sépare du carbonate de chaux et de ses autres composants. La chaux est principalement utilisée en maçonnerie avec de l'eau et du sable comme mortier mais aussi en épandage sur les terres comme amendement agricole.
Dans le four on alterne les couches de pierre et de charbon jusqu'en haut du gueulard. Le fourneau est constamment rechargé, la chaux tombe par gravité dans la sole puis retirée par les ébraisoirs (ouvertures à la base du fourneau, appelées aussi "gueules" et équipées de grilles afin de séparer les cendres de la chaux).
On distingue deux types de fours :
- Traditionnel : c'est à dire en forme de tour/tourelle, haute de 7 à 14m et de 8 à 16m de diamètre, parfois équipé de contreforts et chargé par le haut par une rampe.
- Industriel : ces fours sont regroupés en batteries, typiquement dans une construction en maçonnerie percés par plusieurs galeries permettant d'aérer et d'activer la combustion. Ils sont principalement construits à flanc de coteau ou près de falaises pour faciliter le chargement qui se faisait par wagonnet ou traction animale.
Montjean sur Loire
Il serait construit dans les années 1830-40.
Construit au 17ème siècle, le fourneau est entouré de deux contreforts et compte trois ébraisoirs.
Construit en 1818, tire son nom de la famille chaufournière qui utilisait ce four.
Sans nul doute le plus gros vestige chaufournier, le site de Chateaupanne est une véritable forteresse qui était constituée de 4 fours (il en reste 3). Les deux premiers fours sont construits au 17ème siècle ils sont nommés "Jalousie" et "Clermont" ils appartiennent à la famille Clémenceau de la Lande. En 1846, deux nouveaux fourneaux sont adjoints et baptisés "l'Union" et "Saint-Hubert".
En 1916 J.J Carnaud rachète le site, quatre ans plus tard Saint-Hubert est détruit et une bluterie est construite à la place.
L'activité s'arrête en 1982, la carrière de Chateaupanne à proximité est toujours en activité, par contre la maison du contremaître et les écuries situées au dessus des fours sont à l'état d'abandon.
En face de nous accolés au coteau "Jalousie" et "Clermont" et bien détaché, "l'Union" (Cf: première photo)
Observez la sole au centre et les ébraisoirs de chaque côté et en levant la tête on peux alors s'imaginer également les briques réfractaires qui tapissaient le four.
Construit en 1840 il s'agit de deux fourneaux (l'Alouette et du Lapin) en parallèle, l'un est aujourd'hui occupé mais il en conserve sa rampe d'accès.
Construit à la fin du 17ème siècle, une rampe sur le côté arrière permettait de charger le fourneau par le haut.
Mis à feu en 1840 puis exploité par Edmond Heusschen.
Édifié également par Edmond Heusschen en 1865. L'ancienne carrière est noyée. Il reste à proximité en ruines les écuries, bureaux et maison du directeur.
Chalonnes-sur-Loire
Voici le premier, mais il y en a deux au total, le site en propriété privée empêche de voir le second.
Chaudefonds-sur-Layon
Celui-ci est en cours de restauration mais le site est désormais en propriété privée.
Le site était envahi de végétation, heureusement bien nettoyé on découvre alors le fourneau.
Saint-Lambert-du-Lattay