Le charbonnage
C'est un beau bâtiment, très industriel, presque symétrique fait de briques et de béton avec de grandes fenêtres cintrées, qui accueille au centre des compresseurs et de chaque côté, un partie réservée pour les machines d'extraction.
Devant il reste une imposante cheminée (1913) en béton de 55 mètres de haut qui servait pour le bâtiment des chaudières aujourd'hui disparu. La cheminée et le château d'eau sont construites par la société Monnoyer par la méthode de béton préfabriqué
La centrale est construite par Armand Dewandre et suit le même style architectural du siège, un très beau fronton nous indique sa date (1924) surmonté des initiales du siège. L'intérieur est vide, il y avait ici pas moins de 15 chaudières, néanmoins il reste encore les escaliers métalliques, ponts roulants et panneaux électriques et à l'extérieur, deux cheminées et les quatre tours de ventilation.
Puits 2
Le puits 1 est foncé en 1924 et le puits 2 dés 1925.
Le puits 1 servait à l'aération et la descente du personnel et matériel, il comportait 2 cages de 4 étages.
Le puits 2 servait exclusivement à la remontée du charbon. En 1957 on remplace les cages par des skips, on traite alors 1200 tonnes de charbon à l'heure.
Les tombes
Salle des machines - Machines d'extraction
Il y avait trois machines d'extraction au total :
- Une pour le puits 1
- Deux pour le puits 2 (une pour chaque skip)
Pour le puits 1 on descend à deux étages : -720 et -800 mètres et on atteint -900 mètres par des galeries inclinées.
Pour le puits 2 on descend à -850 mètres.
La plus belle des vues avec les deux machines d'extraction l'une à côté de l'autre !
Salle des machines - Hall des compresseurs
A cette époque tout le bâtiment est en mauvais état, les infiltrations d'eaux ont dévastés la toiture qui menace de tomber, le sol est parsemé de trous béants et les tôles ne tiennent plus.
Salle des machines - Hall des compresseurs - Après rénovation
Voici le grand hall qui accueille aujourd'hui 4 turbocompresseurs.
Les derniers ont été installés en 1959, il n'en reste plus qu'un seul exemplaire, ils permettaient de produire 60 000m³/h chacun grâce à un moteur synchrone triphasé de 6000kW. (Cf: Première photo)
Le suivant date de 1927 et développe 15 000m³/h
Le troisième date de 1934 et développe 24 000m³/h
Enfin le dernier (Brown Boveri) date de 1937 et développe 35 000m³/h grâce à un moteur de 5000kW
La machine d'extraction 2 a retrouvé son éclat, elle provient des ateliers du Thiriau.
Le sous sol est un réseau de canalisations afin d'acheminer la pression dans la mine.