Ici nous sommes tout en haut de la tour du puits n°1, où se trouve la machine d'extraction : c'est une bobine à câble plat. On remarque les ravages faits et les graffitis omniprésent maintenant, le fauteuil en 2009, a quand à lui été carrément volé et vendu aux enchères sans scrupules. Il servait à la remontée des cages.
Puits 2
Voici les restes de la base du puits 2. En face l'arrivée de la galerie de mine depuis le puits 1 (Cf: Première photo), au fond du puits derrière moi on distingue encore la galerie qui part vers le puits 3 (Cf: Dernière photo).
Puits 3
Cette dernière photo montre les molettes du puits 3 sauvées après la démolition complète du puits en 2017 et en attente de sauvegarde.
Puits 4
Le puits 1 est mis en exploitation en 1910 il servira jusqu'en 1954 comme puits d'extraction avant de servir de puits d'aération.
Le puits 4 sert à remonter les stériles vers le terril. Il est mis en liaison avec la galerie minière partant du puits 1.
Hasard Cheratte
La passerelle enjambait la rue et acheminait la houille par convoyeur où se trouvait le lavoir (aujourd'hui détruit, il ne reste qu'une trémie). Au fond on aperçoit la cité ouvrière.
Préparation
Avant chaque descente, le mineur venait récupérer une lampe à la lampisterie en échangeant son jeton personnel. Le jeton restait accroché pour signaler que celui-ci travaillait encore au "fond". Chaque mineur devait pointer son carton, où était inscrit son matricule et les opérations qu'il réalisait.
Comme son nom l'indique la lampisterie est l'atelier qui sert d'entretien et de réparation aux lampes. Les lampes étaient accrochés aux casques, la batterie au plomb était rechargée à chaque remontée.
L'équipement
Le bâtiment du puits 1 est réservé aux compresseurs en rez de chaussée, à quelques bureaux mais surtout aux douches, il y a des douches sur deux niveaux, tout en longueur, et comme on peut le voir ce sont des cabines individuelles. Le mineur laissait ses affaires propre dans des casiers numérotés, dans les vestiaires. Dans les meilleures années il y avait 1500 ouvriers ici. On arrivait propre, on repartait de la même façon.
Galerie de mine
Ces premières galeries sont creusées en travers banc : ce ne sont que des galeries de transport du minerai, c'est pourquoi elles sont fortement consolidées. Par endroits elles ont recoupées quelques veines de charbon qui ont été un peu exploitées mais elles sont très maigres.
Au bout de quelques mètres de l'entrée, se trouve une première bifurcation qui vous emmène vers le puits 2 (l'accès est muré), la galerie longe en fait le coteau (il y a une grande muraille à l'extérieur). En prenant de l'autre côté, on arrive de nouveau sur un autre croisement, l'un vous emmène au puits 4 (l'accès est bouché) l'autre vous emmène profondément sous terre vers un autre puits de la concession (l'accès est aujourd'hui condamné, noyé, le niveau d'eau peut varier de plus d'un mètre et surtout très dangereux par l'état instable des galeries et par un air vicié). Toute cette eau provient notamment des areines, ces galeries creusées afin d'évacuer l'eau de la mine gravitairement plutôt que de la pomper, elle est captée et rejetée ici, vers la Meuse via le ruisseau de Cheratte.