L'entrée
Camille Cavalier est co-directeur de l'usine de Pont à Mousson laquelle à des interêts dans plusieurs mines du bassin, et participera à la constitution de la mine de Beeringen.
Les douches
Le "vestibule" est la salle où les mineurs recevaient leurs salaires.
Juste à côté et sur toute la longueur du bâtiment ce sont les douches, elles occupent tout le rez de chaussée et le premier étage. Il y avait à peu près 5000 mineurs ici.
Il n'y a pas de salles de pendus donc, sur toute la longueur du couloir voilà comment sont agencés les douches : une première allée (elles sont numérotées) de casiers (eux aussi) de part et d'autres, puis au centre les douches et de nouveau des casiers.
Ce qui est plutôt rare vu le nombre de mineurs c'est qu'il s'agit de cabines individuelles, celà témoigne surtout de la modernité du siège.
A l'occasion des 20 ans de la fermeture de la mine, les dirigeants ont fait revenir certains mineurs, on retrouve en guise de souvenirs quelques photos de leur retour dans certains casiers.
Nous changeons de bâtiment et nous montons également pour arriver d'une part à la lampisterie et dans une aile du bâtiment où se trouve une infirmerie.
Mon néerlandais est un peu rouillé mais le proverbe signifie : "Quand le mineur chante, ses poumons crachent également"
La lampisterie
A la lampisterie, ici sont regroupés toutes les lampes des mineurs, elle est en belle état il reste même quelques jetons. Toutes les lampes sont rechargés grâce aux chargeurs Oldham (On les voit au dessus des bancs de charges) Les bancs de charges sont gravés de la marque "O&S" (Oldham & Son) et un numéro en dessous.
On met 34 lampes par bancs, à raison de 24 bancs sur 4 couloirs cela donne à peu près 3264 lampes (c'est très approximatif)
Nous arrivons maintenant dans la salle d'attelage où le mineur reçoit son ordre de travail, et en fonction, il se dirige pour prendre la bonne file de descente.
Nous sommes dans le couloir en allant vers le puits, c'est ici également que se trouve toutes les pièces détachées dont il a besoin, nécessaires au bon fonctionnement des machines.
Puits 1
Recette
Nous voilà à la recette Jour. L'état de délabrement du chevalement est très inquiétant, celui-ci en partie en béton, tombe littéralement en morceaux.
Machines d'extractions
Il y a au total 4 machines d'extractions, deux pour chaque puits, dans 4 bâtiments.
- Puits 1 :
- Machine d'extraction 3/4
- Puits 2 :
- Machine d'extraction 1/2
Voici la machine d'extraction 3 :
Les bâtiments des machines 2/3 sont accolés et sont connecté par l'intérieur. Les machines sont identiques.
Voici la machine d'extraction 4 :
Puits 2
Un dernier au revoir au clair de lune.
La recette
Nous voilà à la recette Jour.
Nous arrivons à la recette des berlines, le lavoir se trouve derrière nous ainsi que les lignes de traitement du charbon.
C'est aussi à cet étage qu'arrivaient les autres berlines du puits 1.
Les charbons sont traités dans d'importants ateliers de préparation comportant criblage, concassage, séchage, dépoussiérage, traitement à sec sur tables, lavages à l'eau en bacs à pistons ou par liquides denses, flottation, filtration et séchage des schlamms et épuration des eaux.
Machine d'extraction
Voici la machine d'extraction 1 :
Ce bâtiment est aujourd'hui rénové et accueille des bureaux de la Province de Flandre.
Voici la machine d'extraction 2 :
Chaque machine d'extraction est à poulie Koepe, alimenté par un moteur Brown & Boveri de 2750 chevaux. Dans chaque puits circulent 4 cages de 5 étages, la charge d'une cage est de 5 wagonnets de 2.5m³ ce qui représente un poids de charbon net d'environ 9 tonnes.
Le personnel descendait à 10m/s et 20m/s pour le matériel.
En comparaison avec Winterslag, le poste de commande est vraiment ridicule et très simplifié !
La centrale électrique
Nous voici à présent dans la centrale électrique. C'est un grand hall, presque complètement fermé, dont seule une partie du toit est vitrée. Elle alimente la mine toute entière et envoie l'air comprimé nécessaire pour les machines du fond. Les 3 premiers turbos-compresseurs sont également issue de la firme Suisse Brown & Boveri, plus loin il y en 3 autres, plus petits, de chez ACEC.
C'est un peu le fouillis au sol, il reste du matériel en vrac dont cet indicateur de signalisation, que l'on retrouve généralement à côté de la machine d'extraction.
Il y a deux turbines.
Ventilateur
Cette motrice provient des ateliers Asea, à Vasteras en Suède, alors que ce ventilateur est issue des usines Rateau, de la Courneuve, en France.
Il y a deux grosses conduites qui amènent l'air au fond. Anciennement à cette "porte" (Cf: Bâtiment ventilation) sortait l'une des conduites.
Le musée
Il s'agit du musée de la mine.
Une grande partie de ce matériel et affichage provient du puits 1.
Beringen...
...un site magnifique à chaque fois.
Le site est immense, même si certains bâtiments ont été démolis, on distingue tous les anciens ateliers aujourd'hui reconvertis, sur ce panorama.
D'un peu plus haut nous apercevons le site dans sa presque totalité, la centrale à droite, les deux puits au centre, et au fond l'énorme lavoir.
La perfection en Campine.
Ces tours de refroidissements sont les seules a être classées en Flandre, chacune d'entre elles est construite en béton dans un style différent, elles datent de 1923, 1926, 1942 et 1952.
Précisément où je me trouve (Cf : Les réfrigérantes 1) se trouve aujourd'hui le nouveau centre aquatique.
Quelques vues depuis le terril