La Centrale
C'est un bâtiment carré, avec de larges ouvertures pour laisser rentrer la lumière. Les derniers travailleurs ont déposé ici une gerbe en hommage aux années travaillées. Il y a deux turbines, la bleue étant la plus récente, son alternateur développe 125MW contre 50MW pour l'autre.
Des tuyaux ? Ici il y en a partout. De la peinture décrépie ? Ca s'effrite de partout !
La salle des chaudières, représente une véritable cathédrale industrielle. Il y en a 4, les chaudières 15 et 16 brûlent 85 tonnes à l'heure, et les 17 et 18 jusqu'à 100 tonnes à l'heure.
La cheminée culmine à 127 mètres.
Nous voilà au dernier étage et assurément le plus dangereux, marcher sur des caillebotis rouillés, qui bougent ce n'est pas rassurant. Donc, voici l'arrivée en charbon, la centrale était alimentée par deux convoyeurs aériens, dont l'un provenait du parc à charbon situait en face, aucune idée pour l'autre.
Le Musée
C'est le musée de l'électricité et de l'éclairage, à travers les âges. Il a été ouvert en 1986 et fermé peu avant la fermeture de la centrale en 2000. C'était l'ancienne salle des machines et la chaufferie, on y retrouve de vielles machines, comme des machines à vapeur, mais aussi turbine et alternateur Brown Boveri, des anciens panneaux électriques, turbo alternateurs, différents appareils de mesure, un laboratoire, des compteurs, différentes lampes à gaz, pétrole et ampoule...des vannes et des volants partout !
Ce musée retrace avec brillance les différentes avancées en matière d'électricité, il y a ici un siècle d'histoire. Ce patrimoine mis en valeur ne doit pas disparaître, et doit être conservé à tout prix.
Ces chaudières sont des Babcock and Wilcox, elles datent de 1925.